Cruels Mayas, Mel Gibson a raison
Cruels Mayas
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« Pour les Mayas, le sacrifice sanglant était nécessaire à la survie tant des dieux que des humains, faisant monter l'énergie humaine vers le ciel et recevant en retour le pouvoir divin. Le roi se servait d'un couteau d'obsidienne ou d'un aiguillon de pastenague pour s'entailler le pénis, dont il laisser couler le sang sur du papier contenu dans un bol. Les épouses des rois prenaient aussi part à ce rite en tirant une corde hérissée d'épines à travers leur langue. On faisait brûler le papier taché de sang, et la fumée qui s'en élevait établissait une communication directe avec le Monde céleste.
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La coutume voulait que les prisonniers, les esclaves, surtout les enfants et notamment les orphelins et les enfants illégitimes que l'on achetait spécialement pour l'occasion, soient offerts en sacrifice.
Les prêtres recevaient, pour effectuer les sacrifices humains, l'aide de quatre hommes âgés appelés chacs, en l'honneur du Dieu de la Pluie du même nom. Ces hommes tenaient les bras et les jambes de la victime offerte en sacrifice tandis qu'un autre officiant nommé Nacom lui ouvrait la poitrine. Un chaman nommé Chilam assistait aussi à la cérémonie et recevait, pendant qu'il était en transe, des messages des dieux dont les prophéties étaient interprétées par l'assemblée des prêtres.
Ce sont des milliers et des milliers d’êtres humains qui ont été sacrifiés sur les autels des Dieux.
Autre site sur la religion Maya sur internet :
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Quant aux sacrifices humains, ils trouvent leur origine dans le mythe de la création de l'homme. Dieu créa l'homme à partir de la pâte de maïs en prononçant les mots : «Ainsi, les hommes devront nourrir les dieux». Il y a donc un caractère contractuel qui lie les hommes aux dieux ; ceux-ci attendent que leurs dons soient payés de retour. Le sacrifice (p'aachi signifie aussi ouvrir la bouche) est associé à l'idée de donner à manger à la divinité. Certaines divinités ont besoin de plus de nourriture que d'autres : le soleil qui est contraint de voyager dans la nuit revient squelettique ; il a besoin de reprendre ses forces, de se reconstituer pour pouvoir se lever, parcourir le ciel et éclairer la terre.
Lors des cérémonies sacrificielles, la victime est immolée à la divinité : son cœur est présenté à la bouche de la divinité qui reçoit l'offrande, puis l'idole est enduite de sang. C'est ainsi que s'effectue le transfert d'énergie entre la victime et la divinité. Mais comme les sacrifices ne sont pas quotidiens, il revient à la classe des prêtres et des nobles de donner à manger aux divinités. Pour cela, ils pratiquent l'autosacrifice : il s'agit de faire couler du sang, puis de le déposer sur l'idole.
La classe des prêtres et des nobles a donc une fonction sociale bien précise : pourvoir à la nourriture quotidienne des divinités soit par l'autosacrifice, soit par la fourniture de victimes humaines, essentiellement des prisonniers de guerre. La guerre possède donc une fonction sociale précise : l'approvisionnement en victimes pour les sacrifices.
On retrouve là une similitude avec la civilisation aztèque. Les récents progrès dans l'interprétation des glyphes permettront peut-être de déchiffrer ceux de la période préclassique, avant l'influence indéniable de Teotihuacan sur Tikal et Kaminaljuyu.
Pas la peine d’aller plus loin, les « pauvres Mayas » étaient des sérials-killers religieux et mages, ils cherchaient l'éternité d'une manière un peu étrange pour nous, parce qu'ils la cherchaient dans la mort et le sacrifice des autres. Leurs victimes, ils les prenaient dans la jungle (Mayas aussi, mais c’étaient des hommes naturels ceux-là liés au force de la nature, ce qu’on appelle aujourd’hui le « chamanisme »), ils les prenaient chez les opposants religieux ou politiques, dans les autres contrées où ils chassaient les idéologies et les moeurs différentes des leurs, et apparemment aussi les bébés et enfants dits illégitimes.
En fait Mel Gibson ne s’est pas trompé, historiquement, c’est juste, il s’est certainement pas mal documenté avant de faire son film !
Je n’ai pas besoin de vous expliquer que j’ai fait de nombreuses recherches depuis longtemps, non seulement sur les peuples anciens de l’Amérique Latine et du nord, mais sur les peuplades d’Europe et de Mongolie ainsi que sur les peuplades d’Australie, par passion pour le chamanisme et les anciennes religions du monde. Le peuple Maya s’avère être l’un des plus cruels, la religion de massacres et de sacrifices humains s’était propagée dans toute l’Amérique Latine sous leur influence, bizarrement, c’est un autre massacre qui a mis fin à celui-ci, celui des Conquistadores !
Comme le dit Mel Gibson en citant W Durant : quand une civilisation est détruite de l’extérieur, c’est qu’elle s’est déjà détruite avant de l’intérieur !
Autrement dit, le film est JUSTE !