OMBRES & LUMIERES On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux... |
|
| Jodie Foster | |
| | Auteur | Message |
---|
Horus Oscar
Nombre de messages : 198 Age : 52 Points : 127 Date d'inscription : 11/08/2006
| Sujet: Jodie Foster Dim 8 Oct - 18:37 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Probablement qu'aucun visage d'une actrice n'a autant dominé les médias écrits que celui de Jodie Foster. Celle-ci peut revendiquer ce mérite, non pas aux tablettes à scandales de supermarchés, ni par son charme séduisant. Elle fut plutôt reconnue uniquement grâce, et c'est ce qui est louable, à son talent considérable, soit celui d'actrice ainsi que de réalisatrice. Son visage est devenu le portrait d'une famille dans les années 70, lorsqu'elle était le sujet principal des séries télévisées, ainsi que celui des films Un vendredi dingue dingue dingue (vf de: Freaky friday) et La petite fille au bout du chemin (vf de: The little girl who lives down the lane). Aux audiences de films de 1975, elle fit grande impression alors qu'elle interpréta avec une étrange crédibilité, une prostituée adolescente dans Taxi driver, le portrait classique de l'isolation psychopathique urbaine, de Martin Scorsese. Dans les années qui suivirent, Jodie tenta d'éviter de devenir trop présente dans les magazines, car à l'âge de 17 ans, elle opta pour l'université Yale. Elle est toutefois retournée sous les projecteurs, sans le vouloir, lorsqu'elle est devenue l'obsession d'un fou déterminé à assassiner le président des États-Unis, Ronald Reagan, croyant ainsi l'impressionner. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Pris chez James Norton Pendant plusieurs années, la carrière post-académique d'actrice de Jodie Foster fut caractérisée par son choix de jouer dans de petits films, bien intentionnés. Bien qu'elle ne produisît pas d'émoi au box-office, elle reçu toutefois de bonnes critiques. Cela changea en 1988, lorsqu'elle apparût dans Les accusés (vf de: The accused), un film dont le traitement du viol en a fait l'un des films les plus discutés de l'année et lui permit de remporter l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle convaincant de victime. 3 ans plus tard, elle émergea de ce qui semblait être une autre période de semi retirement pour gagner un autre Oscar, celui de la meilleure actrice, pour son rôle d'une étudiante au FBI dans Le silence des agneaux (vf de: The silence of the lambs) de Jonathan Demme. La même année, Jodie réalisa Le petit homme (vf de: Little man Tate), l'histoire d'un enfant sur-doué. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Pris chez Mary Cardenas La dernière de 4 enfants, 1 frère et 2 soeurs, Jodie Foster est née sous le nom de Alicia Christian Foster à Los Angeles le 19 novembre 1962, alors que ses parents, Evelyn et Lucian Foster, divorcèrent avant même qu'elle ne vienne au monde. Jodie grandie dans une famille monoparentale, avec sa mère, qui travaillait pour un producteur de films pour arriver à la fin du mois. Jodie Foster affirme avoir grandi dans un milieu riche en culture, à défaut de ne pas avoir été à l'aise monétairement. "Je viens d'une famille vraiment sympathique..." disait-elle à James Kaplan, pour Entertainment Weekly (mars 1991)! "Nous avions [...] du pain toscan vraiment bon. Ainsi que de la nourriture portugaise. Et une automobile Peugeot!" disait-elle à Gerri Hirshey, de qui le profil de Jodie Foster apparu dans le Rolling Stones magazine (21 mars 1991). La mère de Jodie, surnommée Brandy, "remplissait le réfrigérateur avec du Borsch et du Kimchi Coréen, et elle amenait les enfants dans des restaurants Thaïlandais, Vietnamiens et Philippins." Brandy Foster a inculqué à sa fille l'amour pour le cinéma exotique, comme Jodie expliquait à James Kaplan, "J'ai passé ma vie à aller voir des films européens d'une certaine obscurité... c'est ce que ma mère appréciait." [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Buddy, le frère de Jodie, est apparu dans des commerciaux de télé lorsqu'il avait environ 8 ans. Il amenait souvent Jodie avec lui, une pratique qui l'a menée à sa première prestation dans le show business. Un jour, un directeur de Coppertone l'a remarquée, alors âgée de 3 ans, et l'a choisie pour devenir la Coppertone Girl dans les commerciaux de lotion solaire. Les deux années suivantes Jodie, encadrée par sa mère, apparue dans de nombreux commerciaux et elle fit ses débuts dans un sitcom en 1969, dans un épisode de Mayberry RFD (elle pouvait lire un script dès l'âge de 5 ans). Après être apparue dans une suite de séries télévisées, elle fit partie de la distribution du film Napoléon et Samantha (vf de: Napoleon and Samantha). Son premier film était peut-être plus notable pour l'identité de l'une de ses vedettes, un lion assez somnolent nommé Major Ce dernier dans le rôle d'un vétéran acteur d'un cirque que Jodie et ses compagnons essaient de préserver de la retraite obligatoire au zoo. Elle poursuivit ses débuts avec plusieurs films plus ternes avec Kansas city bomber (1972) et Un petit indien (1973) (vf de: One little indian) une production des studios Disney. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Pris chez Armin Hornetz Pendant ce temps, Jodie Foster apparaissait dans les principales séries télévisées de l'époque, dont: La cour du père d'Eddie (vf de: The courtship of Eddie's father), Gunsmoke, La famille Partridge (vf de: The Partridge family), Medial center et Bonanza. En 1973, alors qu'elle interprétait Becky Thatcher dans une adaptation musicale de Tom Sawyer de Mark Twain, elle épatait déjà les critiques avec son aplomb et son esprit de tête qui deviendrait sa marque de commerce (un observateur fit remarquer que ses manières charmantes étaient plus appropriées pour quelqu'un de 2 à 3 fois plus âgé qu'elle). Les rôles qu'elle s'est vue assignés durant cette période reflètaient cette maturité inconventionnelle. En 1973, le spécial après-école d'ABC: La recrue de l'année (vf de: Rookie of the year), récolta un Emmy award. Dans ce film, Jodie jouait le rôle d'une fille qui accède au bastion de l'homme: une ligue de baseball, et dans La vie secrète de T.K. Dearing (1972) (vf de: The secret life of T.K. Dearing), un film qui démystifie les stéréotypes sur les personnes âgées, elle incarne T.K. Dearing, un garçon manqué qui développe une relation significative avec son grand-père veuf. Elle fit plus tard équipe avec Chris Connelly, pour une série télévisé qui n'a pas fait long feu, Paper moon (1974-1975), basé sur le populaire film avec Ryan O'Neal et sa fille Tatum. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Pris chez John Svoboda Le premier film de Jodie Foster à être acclamé des critiques, fut Alice n'est pas ici (1974) (vf de: Alice doesn't live here anymore), de Martin Scorcese. Dans ce film, Jodie jouait le rôle d'une fille de rue qui essaie de pousser le fils d'Alice dans la délinquance juvénile. Bien que son jeu fut éclipsé par la performance de d'autres vedettes de ce film, Kris Kristofferson et Ellen Burstyn (qui remporta un Oscar pour son rôle), la jeune actrice fit une forte impression à Martin Scorsese, qui se souvint d'elle lors du tournage de son film suivant, Taxi driver (1976). Le rôle que Scorsese cherchait à combler, celui d'une jeune prostituée de 12 ans, appelée Iris, était controversé (Jodie Foster a dû se soumettre à une évaluation psychiatrique au California Labor Board pour établir qu'elle pouvait maîtriser le traumatisme potentiel à jouer le rôle). Robert DeNiro jouait le rôle titre, un homme dérangé qui pousse ses tendances réformistes au-delà de la limite, avec des résultats cataclysmiques. Jodie, dont le personnage fût amadoué (et finalement vengé) par le personnage de DeNiro, Travis Bickle, a trouvé l'expérience de personnifier Iris comme étant le point tournant dans l'approche de son art. "Ce film a complètement changé ma vie," a-t-elle fait part à Jonathan Van Meter lors d'une entrevue pour le New York Times Magazine (6 janvier 1991). "C'était la première fois que quelqu'un me demandait de créer une personnalité qui n'était pas mienne. C'était la première fois que je réalisais qu'acter n'était pas un passe-temps comme les autres, mais que c'était vraiment un travail, un art." Sa nomination aux Oscars pour sa performance a été décrite par les critiques de: "Une maturité et un sang-froid inhabituel" et de: "Superbement interprèté." [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Taxi driver représentait en sorte l'apogée pour Jodie Foster, puisque durant le reste de la décennie, elle apparut dans une suite de films peu impressionnants en comparaison. Elle passa de son personnage d'Iris à celui d'un autre coriace personnage, la reine d'un débit clandestin, dans Bugsy Malone (1976), une parodie musicale d'Alan Parker sur les films de gangsters américain. Même si l'aspect juvénile de ce film ne fut pas reconnu de la plupart des observateurs, Gary Arnold mentionna dans le Washington post (19 novembre 1976), à propos de Jodie Foster, "que sa précocité est vraiment extraordiaire et les producteurs la traite avec le plus grand respect à cause de son talent prodigieux." [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Pris chez James Norton Les encouragements de Gary Arnold sont apparements tombés dans l'oreille d'un sourd à en juger par les critiques subséquentes de Jodie Foster. Dans Échos d'un été (1976) (vf de: Echoes of a summer), elle jouait le rôle d'une fille en phase terminale d'une maladie du coeur. Bien que le film n'ait pas été aimé des critiques (un critique mentionna que le scripteur: "s'était pris à son propre jeu"), la performance de Jodie Foster a racheté le film. Meilleur a été: Un vendredi dingue dingue dingue (1976) (vf de: Freaky friday), une autre entrée dans le catalogue des films de changement de rôles. Dans ce film, Jodie Foster change d'identité avec celle de sa mère pour une journée. Dans la critique de l'Observer de Londres (5 juin 1977), Russell Davies signale que Jodie Foster "est trop intelligente pour jouer une enfant normale." En 1977, elle apparaît dans La course au trésor (1977) (vf de: Candleshoe), interprétant aussi une délinquante juvénile qui se fait passer pour l'héritière disparue d'une grand-mère, et dans La petite fille au bout du chemin (1977) (vf de: The little girl who lives down the lane), où elle fait une orpheline qui empoisonne la vie de tous les adultes qu'elle n'apprécie pas. Jodie Foster gagnera de bonnes critiques qui déplorent le fait que dans des films banals, son talent est gapillé. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] a suivre..... | |
| | | Horus Oscar
Nombre de messages : 198 Age : 52 Points : 127 Date d'inscription : 11/08/2006
| Sujet: Jodie Foster : 2 eme partie Lun 9 Oct - 3:38 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Jodie Foster entre dans les années 80 en travaillant pour Adrian Lyne, un réalisateur britannique, dans Ça plane les filles (1980) (vf de: Foxes). Dans son premier rôle non-juvénile, elle interprète une membre équilibrée d'un groupe d'adolescentes dans le sud de la Californie qui est obsédée par les problèmes de son époque: La guerre entre les sexes, les problèmes de famille, et les abus de drogues. Dans le Village Voice (10 mars 1980), Andrew Sarris est sans réserve dans ses éloges pour Jodie, qui "fait en sorte que le film se tient, grâce à ses yeux fermés et sa voix rauque autoritaire." Dans un autre rôle excentrique, elle interprète Donna, une rude adolescente en cavale, dans Carny (1980). Ce film excentrique, quoique quelque peu lugubre, produit par un ex-membre de Robbie Robertson, qui a aussi joué le rôle titre, capture parfaitement les dessous des gens travaillant dans le monde du carnaval itinérant et de la camaraderie développée avec les habitants. Bien que le rôle de Jodie était secondaire parmi les deux personnages principaux (Gary Busy jouant l'ami de Robertson), la majorité des critiques étaient d'accord au fait qu'elle a excellée dans les limites de son personnage. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Aussi en 1980, Jodie gradua du prestigieux Lycée français de Los Angeles, où elle a acquis sa grande maîtrise du français où sa mère l'y envoya. Les interviewers rapporte qu'à l'âge de 10 ans, elle parlait très bien français et qu'elle insistait pour faire toutes ses entrevues en français. D'ailleurs elle fait elle-même le doublage de tout ses films. Les quelques années qui suivirent, elle se fit discrète à l'écran, depuis qu'elle s'est inscrite à l'universitée Yale. Durant ses études à cet endroit, elle échoua, malgré elle, dans sa tentative de rester à l'écart des manchettes. En mars 1981, un admirateur désiquilibré, John Hinckley Jr., tenta d'assassiner le président des États-Unis, Ronald Reagan, motivé par le désir d'impressionner Jodie. Elle reçu beaucoup d'attention de la part des médias alors elle publia son premier essai, intitulé why me? dans le magazine Esquire l'année suivante. Depuis cet instant, Jodie refusera de parler de cet évènement avec les médias. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Jodie Foster prit sa première année sabbatique de sa carrière académique en 1983, lorsqu'elle apparut dans un film tourné pour la télévision, Svengali. Le film, reprise de l'oeuvre de John Barrymore datant de 1931, la mit en scène dans le rôle d'une aspirante chanteuse ainsi que Peter O'Toole dans le rôle d'un professeur de chant. Jodie chante elle-même, d'une manière peu convaincante, dans ce film. Elle apparue ensuite dans le rôle d'Hélène, une française, dans le film de Claude Chabrol, adaptation d'un roman de Simone de Beauvoir, Le sang des autres (1984), une histoire d'amour entre deux personnes en temps de guerre. Le film apparut au cinéma en France et au Canada et sur HBO aux États-Unis, où il n'attira que peu d'intérêt des critiques. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]L'hôtel New Hampshire (1984) (vf de: The hotel New Hampshire), l'adaptation du bestseller de John Irving est la première apparition cinématographique aux États-Unis de Jodie Foster depuis 4 ans et devait être un choix sûr. Réalisé par Tony Richardson, le film met en scène une ribambelle de personnages bizarres, incluant Natassja Kinski dans le rôle d'une belle, mais anxieuse femme qui porte une peau d'ours; un chien nommé Sorrow qui a des problèmes de flatulence; et Rob Lowe et Jodie Foster dans le rôle de frère et soeur incestueux. Malgré le talent combiné de tous ces acteurs, ce film n'arrive pas à s'élever bien haut. Vincent Canby, dans sa critique pour le New York Times (9 mars 1984), le décrit comme "une série de gags de ballon pêteur." Pire, fut Hypnotisé (1986) (vf de: Mesmerized), "un embarrassant gâchis d'horreur et de moments incongrus," selon l'opinion d'un critique. Dans ce fiasco Jodie Foster faisait équipe avec John Lithgow, qui jouait son méchant mari. Entre-temps, en 1985, Jodie reçut son diplôme de littérature anglaise à l'université de Yale. Pour son premier film post-universitaire, elle choisit un projet ambitieux. Peut-être plus notable pour la totale confusion qu'il évoqua parmi les critiques, Siesta met en scène Jodie Foster dans un rôle de soutient quelque peu comique. Malgré le fait que le film contient un nombre impressionnant d'acteurs dont: Isabella Rossellini, Ellen Barkin, Martin Sheen et Julian Sands, et la musique de Miles Davis, Siesta ne fut pas apprécié. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Jodie Foster fut meilleure dans Five corners (1987), écrit par Patrick Shanley (qui a aussi écrit Moonstruck). L'évocation de la classe travaillante de l'est du Bronx aux environs de 1964, Five Corners met en scène Jodie dans le rôle d'une employée d'un magasin d'animaux domestiques qui est menacée par un homme dérangé, un voyou du voisinage (John Turturro). Bien que les critiques trouvèrent Jodie "mince comme une feuille de papier," le rôle le moins substantiels de ses personnages, plus d'un remarquèrent l'ironie de son choix de rôle, d'une personne traquée par un fou. Le retour de Billy Wyatt (1988) (vf de: Stealing home) donna à Jodie un autre rôle peu concistant, puisque son personnage se suicide dans le film. Un trait concistant à travers les rôles de Jodie Foster, c'est le statut de victime, que ce soit victime de la société (Taxi driver) ou victime de circonstances particulières (Le retour de Billy Wyatt (vf de: Stealing home) ou Five corners). Durant sa carrière, elle choisira délibérément des personnages qui, dans un sens ou dans l'autre, sont différents. "Je joue des rôles de gens qui sont ignorés, rejettés," explique-t-elle à Gerri Hirshey pour une entrevue au Rolling Stones magazines! "Je ressens le besoin de les protéger, qui que se soit, et de les sauver. J'ai développé une certaine affinité avec ce type de rôle", dit-elle à Fred Schruers de la revue Premiere (mars 1991), "Mes jeunes pensées ont toujours été avec les plus petits, les opprimés et non avec les plus grands. Je joue ce genre de personnage, ou dans des films qui les soutiennent, ou avoir quelque chose à dire à leur propos! Il existe une certaine route de pensée inconsciente que l'on choisit." [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Pour garder un certain lien avec les opprimés, Jodie choisi, pour son prochain rôle, Les accusés (1988) (vf de: The accused). Kelly McGillis, avant que le tournage ne débute, avait menacé de quitter le plateau si l'on ne choisissait pas Jodie Foster pour tenir le rôle titre. Basé en partie sur un véritable incident, ce film parle d'un viol collectif sur Sarah Tobias (Jodie Foster) et de la poursuite qui en a résultée. Le titre réfère aux spectateurs qui encourageaient les auteurs du crime; ils seront poursuivis pour avoir poussé, encouragé au crime. Ce film examine aussi la relation entre la classe moyenne inférieure, Sarah et une classe plus fortunée, une avocate, Kathryn Murphy (Kelly McGillis) et les préjugés traditionnels que la société a à propos des victimes de viol. Ce film repose fondamentalement sur l'efficacité dans la représentation de Sarah dans une héroïne non traditionnelle, une femme sexy un peu tape-à-l'oeil. Dans le rôle de Sarah Tobias, Jodie Foster, recueille les critiques les plus encourageantes de sa carrière. Dans son "premier grand rôle d'adulte" selon David Denby du New York Magazine (31 octobre 1988). Elle accorde une entrevue à Vince Candy pour le film au New York Time (14 octobre 1988), Jodie est "Une exceptionnellement gentille, intelligente et éclatante actrice... Ici elle a eu l'avantage d'un rôle très bien écrit. Un jour elle sera la numéro 1." Pour son travail dans ce film, elle reçu l'Oscar de la meilleure actrice. Le film suivant dans lequel elle apparut, fut Une cible trop belle (1991) (vf de: Backtrack), de Dennis Hopper, mettant aussi en vedette Dean Stockwell, Joe Pesci et John Turturro. Le film ne fut jamais présenté au cinéma, il est apparut à la télévision par câble en décembre 1991 sur Showtime cable-televison network et vu sur les tablette de club vidéo 3 mois plus tard. Cette histoire de gangsters, ponctuée par l'humour noir typique à Dennis Hopper et par ses personnages marginaux, Une cible trop belle fut décrit comme étant "Le plus bizarre des films pour la télé", par un critique de People Magazine (26 décembre 1991). [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] | |
| | | Horus Oscar
Nombre de messages : 198 Age : 52 Points : 127 Date d'inscription : 11/08/2006
| Sujet: Jodie Foster : 3 eme partie Lun 9 Oct - 22:35 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]"LE" rôle apparut finallement pour Jodie avec Le silence des agneaux (1991) (vf de: The silence of the lambs), l'adaptation cinématographique du best-seller de Thomas Harris à propos d'un tueur en série. En prenant le projet, le réalisateur Jonathan Demme, qui a fait auparavant Married to the mob, Something wild, mélangea les comédies tordues des années 30 avec la nerveuse sensibilité urbaine des années 80. Le sombre suspense psychologique Hitchcockien, met en vedette Jodie Foster, dans le rôle de Clarice Starling, une ambitieuse étudiante du FBI qui essaie d'oublier ses antécédents. L'opportunité arrive avec Hannibal Lecter (Anthony Hopkins), un brillant psychiâtre qui est emprisonné pour la vie à cause de son penchant pour le cannibalisme. Starling est déléguée par le FBI pour interviewer Lecter pour avoir de l'information sur un autre tueur en série, appellé "Buffalo Bill" par les médias, qui a commis plusieurs meurtres macabres. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]L'intrigue sombre du Silence des agneaux impressionna les critiques, mais pas plus que la relation de maître à élève entre Lecter et Starling, qui est la pièce maîtresse du casse-tête. Lecter fait ressortir le passé de Starling, dans l'échange d'informations entre les deux. L'information, si minime soit-elle, Hannibal est capable de la déchiffrer. Bien que le rôle de Lecter était de loin dans le film le plus irrésistible, spécialement la représentation par Hopkins, qui a créé un psychopathe si facinant que, à la fin du film, les spectateurs l'applaudisse lorsqu'il poursuit sa prochaine proie. Jodie reçu elle aussi sa grande part de louanges. Dans le New Yorker (25 février 1991), Terrence Rofferty rapporte que "Jodie, avec sa sensibilité renversante, nous montre les tensions constantes entre les émotions du personnage et ses actions, la gêne omniprésente de l'inexpérience." Et Kathleen Carroll trouve sa performance "Totalement fascinante" lorsqu'elle évalua le film pour le New York Daily News (17 février 1991). Pour sa performance, Jodie remporta son second Oscar, pour la meilleure actrice, le film remporta aussi l'Oscar pour le meilleur film et le meilleur acteur (Hopkins). Dire que l'on destinait d'abord ce rôle à Michelle Pfeiffer, qui le refusa, trouvant le rôle trop effrayant. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]L'année 1991 réserve pour Jodie Foster le plus grand défi qu'elle ait eu, elle occupait une nouvelle fonction, celle de réalisatrice pour Le petit homme (1991) (vf de: Little man Tate). C'est l'histoire d'un enfant prodige déchiré entre sa mère (Jodie Foster), de la classe travaillante, et une brillante psychologue (Dianne Wiest), qui désire cultiver ses talents. Le projet cadre bien avec plusieurs grandes obsessions thématiques de Jodie. Premièrement, c'est le sujet d'une famille sans père, un sujet près de sa propre expérience et qu'elle explique à Gerry Hirshey pour le Rolling Stones Magazine: "La famille monoparentale m'influence parce que c'est tout ce que j'ai connu. Tous ceux avec qui j'ai grandi, étaient des enfants de familles monoparentales. Toutes les amies de ma mère étaient des femmes divorcées." Étant une enfant brillante elle aussi, elle ressent une certaine affinité avec Le petit homme, qui parce qu'il est différent, est alliéné par ses pairs. Finalement elle a souligné le rôle de Dede, qui, parce qu'elle était une mère célibataire, avait à vaincre des combats décourageants comme d'autres femmes, partout aux États-Unis. Elle explique à Brian D. Johnson pour Maclean's (16 septembre 1991) : "Un vrai héros pour moi est une femme qui a 5 enfants, pas d'argent et qui réussit à prendre soin de tous et survit. Ça c'est un exploit héroïque." [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Le petit homme reçut des bonnes critiques, bien que quelques critiques ressentirent que la réalisatrice n'a pas ménagé l'actrice. La création du personnage de Dede a échoué dans la tentative de rendre justice à ce personnage. Plusieurs critiques, parmi eux Julie Salamon du Wall Street Jurnal (17 octobre 1991), pense que la réalisation technique de Jodie est trop discrète. "L'approche de Jodie est trop hésitante, avec trop de conviction." Salamon écrit: "Sans la touche d'humour, on aurait dû se contenter de l'intelligence". Le consensus général est que le film de Jodie Foster Le petit homme, même s'il est modeste, est prometteur pour ses débuts de réalisatrice. Dans le film de Woody Allen Ombre et brouillard (1992) (vf de: Shadow and fog), Jodie Foster apparait dans un petit rôle de prostituée. "Une prostituée coquine, néophyte et furieuse" dit J. Hoberman pour le Village Voice (7 avril 1992). [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Jodie Foster est maintenant à la tête de sa propre compagnie de production, Egg Pictures, dont le nom réflète sa modestie caractéristique. Elle fit son nid dans le sud de la Californie, à San Fernando Valley. Elle expliqua à Jonathan Van Meter dans son interview pour le New York Times Magazines, qu'elle préfère la région de Los Angeles à celle de New York. Elle dit: "Je peux porter le même pantalon de jogging 4 jours en ligne. Je vais chercher mon neveu à l'école. Je vais au centre commercial." Quand elle va à New-York, elle va habituellement dormir chez des amis et se promène en métro. Jodie est inflexible lorsqu'elle dit qu'elle est normale. "Lorsque les gens se renseigne sur moi, une seule fois suffit." Elle admit à une interview: "C'est juste que je suis terriblement ennuyante et comment j'aspire à être ennuyante. Après Ombre et brouillard, elle interpréta le rôle de Laurel dans le film Sommersby où elle fait la femme de Jack Sommersby (Richard Gere), partit à la guerre. Ce film se déroule durant la guerre civile américaine dans le sud des États-Unis. Sommersby est l'adaptation américaine du film: Le retour de Martin Guerre, qui se déroulait en France, pendant la guerre de cent ans. Lorsqu'il revient chez lui, on se questionne à savoir si c'est réellement lui ou un imposteur. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Elle fut un peu plus active en 1994 avec 2 films: Maverick et Nell. Avec Maverick, elle explora un rôle complètement différent de ce qu'elle avait déjà fait dernièrement, en jouant la comédie. Elle inteprétait le rôle d'une charmante joueuse de poker. "Je ne vais pas passer toue ma carrière à jouer des rôles de femmes marquées par la vie," disait-elle en entrevue. Ce film eut un bon succès en salles, malgré des critiques assez moyennes. Cette même année, elle retourna vers un rôle plus dramatique, celui d'une femme élevée à l'écart de la société moderne ayant son propre langage, Nell. Pour ce bon film, Jodie a offert une splendide interprétation qui lui a d'ailleurs value une quatrième nomination aux Oscars, dont sa troisième en tant que meilleure actrice. En 1995, elle réalisa, sans y jouer, Week-end en famille (vf de: Home for the holidays), avec Holly Hunter, Robert Downey Jr. et Anne Bancroft. C'est une histoire simple dans laquelle une femme (Holly Hunter) va passer le congé de l'action de grâce dans sa famille. Ce film n'a malheureusement pas obtenu de succès, autant en affluence en salles que chez les critiques. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Jodie reviendra au cinéma en tant qu'actrice en 1997 après 3 ans d'absence dans le film de science-fiction basé sur le roman de Carl Sagan, décédé en décembre 96 des suites d'un cancer: Contact mettant également en vedette Matthew McConaughey et James Wood. Elle interprète le rôle d'une scientifique qui reçoit un message venant de l'espace. Sa sortie en amérique fut très bien accueillit autant par les critiques que par les cinéphiles. Tous reconnaissent la grande qualité du film et de son approche plus scientifique et réaliste que tous les autres films de science-fiction. D'autant plus qu'on y remet en question la présence de Dieu, chose rare et pratiquement tabou à Hollywood. Sa sortie en Europe, devrait se faire à l'automne.
Informations diverses: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Ses films préférés sont les films français de la fin des années 50 et débuts des années 60. Son écrivain préféré est le poête Baudelaire: Les fleurs du mal. C'est une femme en forme: Yoga, haltérophilie, kick-boxing, karaté, aérobie. Elle était le second choix, après Carrie Fisher, pour interpréter le rôle de la Princesse Léïa, dans La guerre des étoiles. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] | |
| | | lilou Gueststar
Nombre de messages : 36 Points : 0 Date d'inscription : 13/08/2006
| Sujet: Re: Jodie Foster Lun 23 Oct - 4:16 | |
| a part ça tu l'aime pas jodie !!!!! t'as de bon gouts, elle est douée et mignone ! :geek: | |
| | | Horus Oscar
Nombre de messages : 198 Age : 52 Points : 127 Date d'inscription : 11/08/2006
| Sujet: Re: Jodie Foster Jeu 26 Oct - 2:19 | |
| a vrai dire c mon actrice preferée g tjr aimé son jeu et ce depuis mon enfance physiquement on pourais dire qu'elle reste l'une des femmes a la beauté un peu discrete et qui se manifeste plus dans son aura et dans son intelligence qui creve l'ecran que dans un physique d'une beauté plastique sans parler biensur de ses choix de role tous tres distingué.... | |
| | | Maya Superstar
Nombre de messages : 54 Age : 41 Points : 0 Date d'inscription : 10/05/2007
| | | | Maya Superstar
Nombre de messages : 54 Age : 41 Points : 0 Date d'inscription : 10/05/2007
| Sujet: Re: Jodie Foster Dim 18 Mai - 8:13 | |
| Rupture pour Jodie Foster BUM interactif (BUM) La rumeur veut que l’actrice Jodie Foster ait rompu avec sa copine Cydney Bernard. Selon le National Enquirer, la relation entre Jodie Foster et la productrice Cydney Bernard, qui a duré plus de 14 ans, est maintenant chose du passé. Bien que les proches de la vedette de Panic Room soient au courant de cette relation depuis des années, ce n’est qu’en décembre dernier que Jodie Foster a accepté de dévoiler quelques détails sur son orientation sexuelle en remerciant publiquement sa compagne lors d’une remise de prix. À ce moment, Foster avait mentionné : « J'aimerais remercier ma belle Cydney, qui me reste fidèle à travers les bons et les mauvais moments. » On ignore la raison de la rupture amoureuse pour le couple, qui a deux enfants, Charlie (9 ans) et Kit (6 ans). | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Jodie Foster | |
| |
| | | | Jodie Foster | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|