1948 - Le hollandais en sept leçons, (Nederlands in Zeven Lessen)
Un cameraman anglais, fou d'une fille, a juste une semaine pour tourner un film documentaire sur la Hollande.
Cette production hollandaise est le film qui a marqué les débuts d'Audrey Hepburn dans un film de cinéma professionnel, où elle joue le rôle d'une hôtesse de l'air.
1951 - Rires au Paradis, (Laughter in Paradise)
Après la mort d'un millionnaire excentrique et blagueur, ses quatre héritiers doivent réaliser ses instructions toquées pour se partager l'héritage.
Audrey joue dans une scène, une vendeuse de cigarette de night-club.
1951 - Une Avoine Sauvage, (One Wild Oat)
Un avocat essaye de décourager sa fille d'aimer un Don Juan en révélant son passé de canaille. Mais son plan lui apporte des ennuis car il se retrouve victime d'un chantage au sujet de son passé ombragé d'avocat.
Audrey joue un petit rôle de réceptionniste d'hôtel.
1951 - Histoire de Jeunes Femmes, (Young Wives Tale)
La crise du logement de l'après-guerre à Londres oblige deux couples mariés et leurs enfants, à partager le même hôtel meublé qu'une vieille fille timide tirée à quatre épingles nommée Eve.
1951 - De l'Or en Barres, (The Lavender Hill Mob)
Après avoir travaillé pour la banque d'Angleterre pendant vingt ans, un employé de banque doux et sophistiqué (Alec Guinness), aidé de son vieil ami (Stanley Holloway), imagine et réalise le vol parfait d'une fortune en lingots d'or. Jusqu'à ce qu'un imprévu arrive...
L'apparition d'Audrey se résume à une ligne de texte dans la scène d'ouverture.
Cette comédie recevra plusieurs récompenses dont deux Oscars.
1952 - Secret People, (The Secret People)
Une réfugiée impliquée pour complot d'assassinat sur un dictateur responsable de la mort de son père, aide la police à appréhender les conspirateurs après qu'un témoin innocent soit tué.
Audrey joue sa jeune soeur, une danseuse de ballet dans la troupe de Dublin.
C'est son premier "grand" rôle, et la première fois que son nom apparaît sur l'affiche d'un film.
1952 - Nous irons à Monte-Carlo, (Monte Carlo Baby)
On confie par erreur à un musicien de passage la garde de l'enfant d'une vedette.
Ce fut le dernier film d'Audrey avant de devenir célèbre. En effet, l'écrivain Colette la découvre pendant le tournage, et la choisit pour le rôle de Gigi qu'elle s'apprête à monter à Broadway.
1953 - Vacances Romaines (Roman Holiday)
A Rome, un journaliste américain (Gregory Peck) tient un scoop sensationnel : une princesse désertant ses devoirs royaux fait incognito du tourisme dans la capitale. Moderne et pétillante, la jeune princesse est prise en charge par le journaliste qui feint de méconnaître sa royale identité. Seulement l'amour est plus fort que n'importe quel scoop.
William Wyler réalise une des plus populaires comédies de tous les temps, couronnée par trois Oscars sur un total de dix nominations. Audrey Hepburn obtient l'Oscar de la meilleure actrice dès son premier grand rôle.
1954 - Sabrina
Sabrina, la fille du chauffeur de la richissime famille Larabee, est amoureuse en secret de David (William Holden), le playboy du clan. Mais son charme n'opère pas. De retour d'un séjour de deux ans à Paris, la gamine s'est transformée en jeune séductrice. En une soirée, son prince charmant succombe à ses avances, ainsi que son frère ainé Linus (Humphrey Bogart).
Ce conte de fées moderne du maitre de la comédie américaine, Billy Wilder, remporta six nominations aux Oscars, et fut un nouveau triomphe pour Audrey Hepburn un an seulement après Vacances Romaines.
1956 - Guerre et Paix (War and peace)
L'adaptation romanesque du roman de Tolstoy dans lequel les vies de Natasha, Pierre (Henry Fonda), le Prince Andrei (Mel Ferrer) et leurs familles, s'entrelacent avec les événements historiques de l'invasion de la Russie par Napoléon.
Cette superproduction au budget considérable nécessita six scénaristes de réputation. La version d'origine durait 6 h 20, mais a été ramenée à 3 h 14 pour l'exploitation commerciale. Le film reçut trois nominations aux Oscars, et remporta le Golden Globe du meilleur film étranger.
1957 - Drôle de Frimousse (Funny Face)
Directrice d'un grand magazine de mode, Maggie Prescott (Kay Thompson) est à la recherche du mannequin idéal qui lancera la collection d'un couturier parisien. Elle engage donc Jo Stockton, une jeune libraire férue de philosophie. Accompagnées du photographe Dick Avery (Fred Astaire), elles s'envolent pour Paris où de merveilleux moments les attendent.
Cette comédie de Stanley Donen remporta quatre nominations aux Oscars. Sur une musique de George Gershwin, le couple Hepburn-Astaire évolue avec charme dans un Paris savoureusement rétro. Le numéro de danse Bonjour Paris est encore dans toutes les mémoires.
1957 - Ariane (Love in the Afternoon)
Une jeune violoncelliste tombe amoureuse d'un playboy d'un certain âge (Gary Cooper) que son père détective privé (Maurice Chevalier) est en train de suivre.
Entièrement tournée à Paris, cette comédie de Billy Wilder est insolente et gentiment grivoise. Chaque situation est pensée et chaque dialogue a son double-sens.
Audrey Hepburn y est à croquer comme d’habitude, et Gary Cooper plus cabotin que Maurice Chevalier.
1957 - Mayerling
L'héritier de l'empire Hapsburg, l'archiduc Rodolphe, aime d'un amour impossible la belle et jeune baronne Marie Vetsera. L'atmosphère étouffante de la cour d'Autriche va pousser les jeunes amants vers une fin tragique.
1959 - Vertes Demeures (Green Mansions)
Abel, un réfugié politique (Anthony Perkins) cherchant de l'or dans la jungle vénézuélienne pour financer une rébellion contre les assassins de son père, rencontre Rima, une mélancolique et mystérieuse "enfant de la nature", qu'il voit comme l'idéal d'innocence, mais que les habitants superstitieux du pays craignent comme le mal et ont l'intention de tuer.
1959 - Au Risque de se Perdre (The Nun's Story)
Gabrielle Van der Mal entre au couvent belge, devenant la Soeur Luc. Elle vit alors une lutte pour concilier son esprit indépendant avec les rigueurs et l'humilité d'une vie religieuse, d'abord au Congo belge en aidant le docteur Fortunati (Peter Finch), puis plus tard en Europe pendant l'invasion nazie.
Si la critique contesta le choix d'Audrey Hepburn pour ce rôle, il n'en fut pas de même pour le public qui pébliscita ce film grâce à sa présence.
1960 - Le Vent de la Plaine (The Unforgiven)
En 1850 dans un ranch éloigné du Texas, une famille d'éleveurs adopte une jeune fille, mais se heurte à leurs voisins et aux indiens qui prétendent qu'elle est en réalité une orpheline indienne.
Le seul western d'Audrey a été réalisé par John Huston, qui voulait en faire un film antiraciste, mais qui fut mal reçu par une partie de la critique.
1961 - Diamants sur Canapé (Breakfast at Tiffany's)
Holly Golighty est une délicieuse call-girl très en vue à New-York, déterminée à se marier à un milliardaire. Son voisin (George Peppard) est un jeune écrivain entretenu par une riche décoratrice. D'une relation amicale va naître une forte passion entre ces deux êtres si différents.
Une nouvelle fois, Audrey illumine l'écran de son charme. Cette comédie de Blake Edwards, adaptée du best-seller de Truman Capote Breakfast at Tiffany's fut un immense succès. Henry Mancini remporta l'Oscar pour la chanson Moon River, et sa musique fait aujourd'hui partie des classiques.
1961 - La Rumeur (The Children's Hour (US) - The Loudest Whisper (GB))
Karen et Martha (Audrey et Shirley MacLaine) sont les directrices d'un pensionnat pour jeunes filles. Lorsqu'elles punissent une élève malveillante, cette dernière, par pur esprit de vengeance, accuse les deux femmes d'avoir des relations sexuelles entre elles. Très vite, des rumeurs scandaleuses se répandent dans l'école, et les conséquences seront tragiques.
Ce véritable manifeste contre l'intolérance vis-à-vis de l'homosexualité, et nominé pour 5 Oscars, fut le dernier film en noir et blanc d'Audrey.
1963 - Charade
De retour de vacances, une jeune femme trouve son appartement saccagé, et apprend la mort de son mari. Elle se retrouve poursuivie par quatre compagnons de guerre de son mari, persuadés qu'elle sait où est caché un magot. Un charmant inconnu (Cary Grant) qu'elle vient de rencontrer, lui offre son aide pour retrouver le meurtrier. Mais est-il digne de confiance ?
Ce film pétillant nous mène continuellement sur de fausses pistes. Le réalisateur de comédies musicales, Stanley Donen, applique son goût du rythme et de la légèreté à un thriller qui s'inspire clairement d'Hitchcock.
1963 - Deux Têtes Folles (Paris – When it Sizzles)
Il ne reste plus que trois jours à Benson (William Holden) pour remettre un scénario dont il n'a pas écrit une ligne. Il se rend à Paris en espérant que le charme de la ville va l'aider à trouver l'inspiration. A court d'idée, il demande à sa secrétaire de l'aider. Ensemble, il vont imaginer une série d'histoires dont ils se voient à tour de rôle les héros.
Cette comédie réjouissante nous fait découvrir un Paris magique, grâce à la lumière du chef opérateur Claude Renoir. Réalisé par un des maîtres de la comédie américaine, Richard Quine, ce film est drôle, élégant et charmant, à l'image de l'adorable Audrey Hepburn.
1964 - My Fair Lady
Le professeur Higgins (Rex Harrison), un éminent linguiste, a tenu un étrange pari à son ami le Colonel Pickering : transformer Eliza Doolittle, une fille humble et ignorante, en grande dame. Après de dures leçons de diction et de vocabulaire, le professeur introduit la jeune fille parmi l'aristocratie, faisant éclater un scandale suite à quelques mots indécents lachés par Eliza. Pour finir, il n'avait pas prévu qu'il tomberait amoureux de sa "création".
Avec une Audrey Hepburn plus magnifique et drôle que jamais, ce chef-d'oeuvre réalisée par George Cukor, et couronné de huit Oscars, est certainement la plus grande comédie musicale de l'histoire du cinéma.
1966 - Comment voler un Million de Dollars (How to Steal a Million)
Nicole Bonnet, la fille d'un faussaire d'art, engage un détective privé qu'elle croit être un cambrioleur (Peter O'Toole), pour l'aider à voler une fausse sculpture de son père dont il a fait don à un musée, avant que les experts d'assurance ne découvrent que c'est une de ses contrefaçons.
William Wyler retrouve Audrey Hepburn (La Rumeur) pour tourner cette comédie à Paris en décors naturels, avec une importante participation d’acteurs français. Peter O’Toole, célèbre grâce à quelques grands rôles tragiques, avait accepté cette brève incursion dans la comédie.
1967 - Voyage à Deux (Two for the Road)
En route sur la Côte d'Azur, un architecte à succès et sa femme prêts à divorcer, se souviennent de leurs douze années de mariage, qui ont mené à leur ennui et infidélité.
Ce petit bijou d'amour vache, lucide et un peu cynique sur le couple à travers le temps, le mariage, ses illusions perdues, ses utopies insatisfaites et ses mensonges, est le troisième film associant Stanley Donen et Audrey Hepburn. Il nous offre une Audrey absolument magnifique dans la comédie comme dans le drame.
1967 - Seule dans la Nuit (Wait Until Dark)
Lisa débarque à l'aéroport de New York avec une poupée bourrée de drogue. Se sachant suivie, elle confie discrètement l'objet à un photographe, Sam Hendrix. Le lendemain, deux gangsters se présentent à son domicile et découvrent le cadavre de Lisa. Ils y sont rejoints par Roat, l'assassin, qui les oblige à collaborer pour retrouver la drogue.
Profitant de ce que Suzy, la femme du photographe, est aveugle, tous trois se livrent à une mise en scène pour lui extorquer la poupée. Le plan consiste à lui faire croire qu'elle est trompée par son époux et que celui-ci est compromis dans l'assassinat de sa maîtresse...
Tiré d'une pièce de Frederick Knott qui fut présentée à Paris en 1966 et jouée par Annie Girardot, ce film est un véritable thriller qui faillit être réalisé par Alfred Hitchcock.
Audrey fut nominée trois fois pour ce rôle difficile, et le film reçût en France le prix du meilleur suspense de l'année.
1976 - La Rose et la Flèche (Robin and Marian)
Robin des Bois (Sean Connery) a maintenant un certain âge, et revient dans la Forêt de Sherwood après des années de croisades. Il retrouve ses hommes, son ennemi de toujours le shérif de Nottingham (Robert Shaw), et son ancien amour Marianne devenue religieuse.
Ce rôle marque le grand retour d'Audrey au cinéma après neuf ans d'absence.
1979 - Liés par le Sang (Bloodline)
A la mort du fondateur d'une société pharmaceutique, sa fille lui succède à la tête de l'entreprise, qu'elle souhaite développer contre l'avis de ses cousins membres du conseil d'administration, qui voudraient éviter une soit-disante faillite. Quand elle apprend que son père a été assassiné, ils deviennent tous des coupables en puissance. C'est alors qu'elle échappe à un attentat.
1981 - Et Tout le Monde Riait (They all Laughed)
La femme solitaire d'un magnat européen visite New York pour une courte escapade. Son mari assigne un détective privé (Ben Gazzara) pour la surveiller, mais il tombe amoureux d'elle.
1987 - Love Among Thieves
Pour payer la rançon de son fiancé, retenu en otage au Mexique, une célèbre pianiste, Caroline Dulac, se met à voler des bijoux et des objets d'art.
Six ans après son dernier rôle dans Et Tout le Monde Riait, ce téléfilm est un nouveau retour pour Audrey à la télévision.
1989 - Always
L'as du pilotage dans la lutte anti-incendie Pete (Richard Dreyfuss) se tue accidentellement lors d'une intervention. Sur la demande de l'ange Hap, il revient sur terre invisible aux vivants, pour donner l'inspiration à un jeune pilote qui tombe amoureux de son ancienne fiancée Dorinda (Holly Hunter).
Réalisé par Steven Spielberg, ce fut le dernier rôle d'Audrey au cinéma, tourné environ cinq ans avant sa mort. Elle n'apparaît que dans deux scènes, et bien qu'étant déjà malade, elle y est resplendissante de charisme.