Rien que pour son pré-générique, il était une fois dans l'ouest est un film culte (quelques 10 minutes sans dialogue rythmées par le bruit lointain d'une éolienne, le bourdonnement d'une mouche et les regards d'hommes poussiéreux qui vont devenir nos héros pendant les 2 heures qui suivent). De toutes façons, tout est culte dans ce film : les partitions de Ennio Morricone bien sûr (qui n'a jamais fredonné cet air d'harmonica devenu universel), la dernière scène représentant Harmonica adolescent portant son frère sur ses épaules (jusqu'à la chute due à l'épuisement qui provoquera la pendaison) qui explique sans bavardage la quête de Bronson tout au long du film, etc... Et il y a Jill (Claudia Cardinale). Aussi dure que le sont les hommes parmi lesquels elle gravite. Aussi vulnérable également. Bref, Sergio Leone signe avec Il était un fois dans l'ouest un de ses plus beaux westerns qui, fait inhabituel, me semble pouvoir supporter plusieurs visionnage sans jamais devenir lassant.