OMBRES & LUMIERES
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On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux...
 
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 2001, l’odyssée de l’espace

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Athéna
Horus
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Horus
Oscar
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MessageSujet: 2001, l’odyssée de l’espace   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitimeDim 13 Aoû - 0:07

La séquence
Une chambre hors du temps
Cette séquence intervient à la toute fin du film, au terme du voyage hallucinant vécu par Bowman lorsqu’il s’engage « vers Jupiter et au-delà de l’infini ». Nous n’analysons ici que le début de la séquence, dans le seul but d’indiquer quelques pistes possibles de commentaires.



2001, l’odyssée de l’espace Dossier200101ud5.th


Plan moyen. En caméra subjective (regard de Bowman), depuis le poste de pilotage et à travers le hublot, on découvre une pièce meublée, où le module spatial semble avoir mystérieusement « atterri ». Après l’expérience visuelle vécue par Bowman – cette traversée fascinante et insoutenable –, l’endroit pourrait passer pour normal : on revient à une gamme chromatique courante, et les éléments de mobilier sont reconnaissables. Cette apparente normalité, après l’expérience vécue, n’en est évidemment que plus étrange, et le « non fonction » qui s’affiche sur un écran du poste de pilotage paraît un euphémisme pour qualifier la situation.

2001, l’odyssée de l’espace Dossier200102tq9.th
En contrechamp, gros plan sur le visage de Bowman, à travers la visière de son casque. Son visage est encore animé de soubresauts, et la fixité de son regard trahit sa surprise et son inquiétude. En revanche, en termes de cohérence cinématographique, le champ-contrechamp des plans 1 et 2 semble encore ici normal : on nous montre le spectateur d’une scène, après nous avoir montré ce qu’il a vu.
2001, l’odyssée de l’espace Dossier200103os2.th

Une succession de plans d’ensemble sur la position du module à l’intérieur de la pièce permet de préciser le décor général et de renforcer le caractère insolite de la situation. La vision de ce mobilier classique et de ces tableaux du XVIIIe siècle est surprenante (le film nous a habitués au futurisme des décors), et d’autant plus étrange que la chambre ne se laisse pas ramener à un concept historiquement cohérent : il y a un décalage entre le mobilier, la décoration et cet étrange sol en damier qui éclaire la pièce de manière abyssale. Autrement dit, ces trois plans sur le décor nous permettent déjà de placer la scène sous l’horizon de l’incohérence historique et donc temporelle. Le décalage peut se comprendre comme un renversement : le sol lumineux est en effet identique au plafond lumineux que l’on pouvait voir dans la station orbitale où a atterri le Dr Floyd, dans une séquence précédente (lors de la discussion avec les savants russes). L’impression de décalage est renforcée par la présence insolite du module spatial dans le décor, et par le décalage entre la bande-son et l’absence d’événements (on entend des bruits d’autant plus surprenants que leur origine est inconnue). L’immobilité (plans fixes), l’aspect glaçant que donne l’éclairage abyssal et les déformations du grand-angle utilisé dans le plan 4 achèvent de donner à la situation son inquiétante étrangeté.

2001, l’odyssée de l’espace Dossier200110hw5.th


On revient au gros plan sur le visage et le regard de Bowman. Le bruit de sa respiration suggère aussi bien l’idée d’un homme qui se calme après le caractère insoutenable de l’expérience visuelle qu’il a vécue, que celle d’un homme angoissé par cette nouvelle situation.


Le raccord pourrait sembler normal : la séquence réitère, en l’inversant, le champ-contrechamp des plans 1 et 2. On retrouve en effet un cadre identique au plan 1 et la vision subjective de Bowman. Mais un nouvel élément, plutôt inquiétant, a fait son apparition dans son champ de vision : Bowman lui-même, en pied, est apparu de l’autre côté du hublot, dans la chambre. La répétition du cadre et le maintien de la continuité en termes sonores (on entend toujours la respiration de Bowman) semblent pourtant indiquer que Bowman n’a pas bougé de son poste de pilotage. L’étrangeté est radicale, tant en termes d’événement (Bowman se voit lui-même) qu’en termes de cohérence cinématographique (impression de faux-raccord et donc d’impossibilité spatio-temporelle de ce qui est montré). Inutile de dire que le « non fonction » qui continue de clignoter sur l’écran de contrôle prend un sens terrifiant : le plan remet en question le fonctionnement même de la perception, à travers ses conditions que sont l’espace et le temps. La première partie (voir plus haut) montrait en effet que l’intelligence technique supposait la conscience et notamment la capacité de lier l’avant et l’après de nos représentations. Ici, les règles de succession et de coexistence semblent complètement dépassées.


Ces deux plans semblent se donner dans la continuité du plan 7. On se rapproche de l’apparition de Bowman dans la chambre (il apparaît d’abord en plan américain ; on voit ensuite un gros plan de son visage), avec l’impression d’être toujours en vision subjective (même axe de caméra). Tout se passe comme si Bowman réagissait à cette apparition insolite en focalisant son regard sur cette apparition ; ce faisant, son regard semble passer à travers le hublot du module lunaire. Cette focalisation renforce un peu plus l’incohérence temporelle du « faux-raccord » : non seulement Bowman s’est apparu à lui-même, mais il a vieilli. Le film pose ici une règle incompréhensible qui sera répétée plusieurs fois dans la suite de la séquence : une apparition de soi-même qui s’accompagne d’un vieillissement. Si l’on pouvait précédemment comprendre la conscience comme capacité de se projeter dans le temps (l’homme-singe anticipait, en imagination, l’effet possible de son outil), on découvre ici une forme de projection dans l’avenir ahurissante : la coexistence du présent et du futur dans le même espace-temps. Le sifflement de la bande-son renforce bien sûr l’aspect angoissant de cette plongée dans l’étrangeté radicale.
2001, l’odyssée de l’espace Dossier200111gu0.th


Ce plan d’ensemble nous fait passer « de l’autre côté » : on découvre la pièce selon un point de vue qui est quasiment celui de l’apparition de Bowman (quasi contre-champ : nous ne sommes pas en vision subjective, mais nous voyons la scène selon un angle qui est proche de celui de l’apparition de Bowman, dont le casque est visible à l’avant-plan droit). Ce renversement s’accompagne d’une nouvelle surprise : le module spatial où était Bowman a disparu de la pièce. Tout se passe donc comme si Bowman n’avait pas seulement focalisé son regard sur l’apparition, mais était devenu son apparition : comme la caméra, il est passé « de l’autre côté » du hublot. Le « nouveau » Bowman, incrédule, constate la disparition et le renversement en s’avançant (il est vu de dos) vers l’endroit où se trouvait préalablement la capsule spatiale.


Plan moyen. Bowman (de face) s’avance vers une autre pièce (un léger mouvement vertical de la caméra accompagne le trajet du personnage). Le passage entre les plans 10 et 11 apparaît à nouveau comme un faux-raccord : le plan 11 se donne en effet a priori comme le contrechamp du plan 10 (Bowman était de dos, on le voit maintenant de face), mais ce contrechamp relève d’une incohérence spatio-temporelle : alors qu’il s’éloignait de l’entrée de la deuxième pièce dans le plan 10 (l’entrée était dans son dos), il s’en approche dans le plan 11. Cette nouvelle incohérence, tout comme le « passage » à travers le cadre de la porte qui ouvre sur la deuxième pièce, renforce l’impression générale de renversement et de traversée.


On retrouve la vision subjective de Bowman : il balaye la deuxième pièce de son regard ([12], panoramique gauche-droite). On découvre avec lui ce qui se donne comme une salle de bain. Cette vision mêle presque l’ironie à l’insolite et à l’angoisse. On découvre un univers ordonné, prêt à l’usage (les serviettes qui pendent et semblent attendre leur utilisation). Tout pourrait sembler normal (un homme qui entre dans sa salle de bain pour commencer sa nouvelle journée) si ce n'est bien sûr le caractère profondément insolite et inquiétant de la situation. Le panoramique s’achève sur la découverte d’un miroir sur le mur droit de la salle de bain. Le plan 13 reprend la suite du mouvement amorcé dans le plan 11 : Bowman s’avance jusqu’au gros plan et se dirige vers le miroir.

On voit Bowman s’avancer dans le cadre sans comprendre immédiatement que c’est en fait son reflet qui apparaît (le « vrai » Bowman apparaît en un second temps, en entrant dans le cadre par la droite). Le redoublement du cadre rappelle celui du plan 11 (on voit les bords du miroir où se reflète Bowman, comme on voyait, en 11, le chambranle de porte) et suggère à nouveau l’impression de traversée. Le fait que le point soit fait sur le reflet de Bowman (le « vrai » Bowman n’est vu qu’en partie et demeure flou au premier plan) renforce l’impression dominante de ces plans : Bowman a traversé le miroir, il est passé « de l’autre côté ».

2001, l’odyssée de l’espace Dossier200115cb2.th

Ce raccord dans l’axe (plan plus serré sur le reflet du visage de Bowman) précise davantage encore cette impression : le vrai Bowman demeure présent à la droite du cadre, mais il est maintenant complètement perdu dans la profondeur de champ : ce n’est plus qu’une vague tache de couleur rouge au premier plan, perdue dans le flou. L’attention se focalise sur le reflet, parfaitement net. Bowman constate son vieillissement, terrifié. Mais il n’est pas encore au bout de ses surprises et un bruit attire d’ailleurs son attention. La suite de la séquence va montrer la suite de la traversée en répétant la logique indiquée dans ses premiers plans (se voir, vieillir) jusqu’à la renaissance finale.
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Athéna
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MessageSujet: Re: 2001, l’odyssée de l’espace   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitimeMar 10 Juil - 22:45

2001, l’odyssée de l’espace 517517 ce film est interessant parce qu'il parle de philosophie: l'outil du danger de la technique: l'ordinateur de la cupidite humaine et puis en fait le heros apres son periple spatial retourne a la case depart. quel est le message?
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Psyché
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MessageSujet: Re: 2001, l’odyssée de l’espace   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitimeMar 31 Juil - 1:19

"2001 L'Odyssée de l'Espace", de Stanley Kubrick,le meilleur film de science-fiction vous a donné mal au crâne Suspect ? Alors les explications sont là :
http://www.kubrick2001.com/
c'est allucinant 2001, l’odyssée de l’espace 515297 2001, l’odyssée de l’espace 610252
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Lydia
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MessageSujet: Re: 2001, l’odyssée de l’espace   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitimeDim 30 Déc - 12:48

vraiment surprenant, maintenant je vois le film d'une autre maniére
merci psyché
Wink
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Alf
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MessageSujet: Re: 2001, l’odyssée de l’espace   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitimeLun 14 Jan - 22:08

scéne culte :

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Sidney32
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MessageSujet: La symbolique du film   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitimeJeu 13 Mar - 1:19

Premiére Partie :

Ce message cinémato-graphique, terme qui signifie : écriture du mouvement, est aussi le message de Kubrick, ou du " cube riche " en l'occurrence, d'éléments d'inspiration abondants, d'une grande valeur et d'un grand prix, et montrant à qui veut voir le grand Voyage de l'humain dans l'Espace-Temps de sa création.

Ce film a fait couler beaucoup d'encre, de par sa réelle qualité esthétique d'une part, puis le sens, la symbolique qui y sont inclus. Une sorte de mythe s'est formé autour de lui. Or tout mythe a besoin d'être traduit, afin qu'il soit ramené à une signification objective. A notre tour, puisque nous l'avons revu à son passage en 2001 dans une salle nantaise, nous apportons notre contribution à son interprétation.

2001, d'abord, c'est l'entrée supposée dans une nouvelle Ere, prophétisée par plusieurs comme celle d'un renouveau. Comme dans notre film, un " grand " spectacle est prévu. On parle d'un Christ sur les nuées. Ce sera en fait un avènement céleste, parce qu'extra-terrestre, et sa gloire fera qu'on ne pourra la nier, tant elle s'imposera aux yeux de tous. Religions et pouvoirs seront alors confondus de tant de " splendeur ". Mais il est possible que le spectacle, ne soit dans un premier temps visible que par quelques uns, afin de susciter un acte libre de foi en une existence cosmique possible, probable, voire certaine … Comme c'est le cas dans le film. Mais il y a aussi ce Christ annoncé dans Isaïe, décrit comme étant au contraire discret. Jamais les théologiens n'ont pu répondre à cette contradiction énorme. C'est pourquoi aussi de nombreuses voix se font entendre, convergeant vers cette information que le Fils de l'homme est venu et a laissé son œuvre, quelque part, prête à être propagée en temps voulu, mais en tout cas, à l'heure de l'entrée dans le Verseau.

2001, cabalé phonétiquement, c'est " Dieu mis l'un ", sur Terre et dans l'Univers, par un grand dévoilement unifiant toutes choses, par l'instigation de cet élément étrange, le monolithe de notre film qui vient s'insérer dès le commencement dans le monde des humains et plus tard dans des espaces de perception différents parce que ce monolithe est un symbole vivant qui va subir des métamorphoses de sens en fonction de l'évolution de notre étude. Il va donc représenter différentes choses, et telle une pierre philosophale, va être le point de départ d'une découverte essentielle dans notre quête à multiples dimensions. Et dans le film, DEUX MILLE UN = 140 = c'est LE COMMENCEMENT = 140 = d'UNE CONQUETE = 140 de la dimension de l'Espace de l'Esprit en évolution.

Conquête de l'Espace, oui, et curieusement, le mot espace signifie à la fois : lieu déterminé, et milieu idéal, infini. C'est pourquoi il sera la fin ET la condition de possibilité de cette conquête, au sein de cette dualité paradoxale, d'un infini par dé-finition : indéfini !! " L'odyssée de l'espace ", est une quête éternelle de l'espace Infini, des di-mensions de l'Esprit en CROISSANCE dans les multiples di-mensions divines, mesurées (mens) par son esprit (mens en latin, ayant donné les mots " esprit, pensée "), par étapes successives.

Car Dieu est OMNIPRESENT, c'est bien connu, et pour cela il est l'Espace même, c'est évident ! et même l'Espace Infini, que l'homme doit conquérir, tel un chevalier du Graal, dans le temps. A l'origine, le terme même d'espace était utilisé pour désigner… un moment, un espace temporel. C'est dire leur complémentarité indissociable pour la bonne intelligence psychologique des hommes. Et Platon nous dit par exemple dans le Timée, écrit 500 ans avant Jésus Christ : : " En l'état actuel des choses, c'est la vision du jour, de la nuit, des mois et du retour régulier des années, c'est le spectacle des équinoxes et des solstices, qui a amené l'invention du nombre, qui a fourni la connaissance du temps et qui a permis d'entreprendre des recherches sur la nature de l'Univers. " Les phénomènes spatiaux donnent donc à l'homme la conscience d'être inclus dans des cycles et des rythmes évolutifs, à l'image de sa propre existence. Et CELA le suscite à admirer cette harmonie et à en chercher le sens.

Donc : point d'évolution ni de révélation divine cosmique et universelle sans un corollaire temporel de développement social, psychologique, religieux, scientifique, etc., de l'humanité et des sociétés qui se dirigent vers ce Dieu… qui vient par découvertes et révélations successives.


Or nous arrivons à notre film, car ce développement vers le cosmos y commence par le phénomène que l'on pourrait appeler l'" odyssée de l'espèce ", du fait de cette mise en scène de l'hypothèse qui veut faire de l'homme un singe amélioré, selon les croyances de notre science en mal d'une origine essentielle de l'homme.

Cependant, cela a un sens dans la signification de notre étude, car alors, le singe/homme, représente le bipède humain qui vit primitivement dans un espace à deux dimensions. Il ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez, faute d'une intelligence prédictive, conceptrice. Celui-ci permettrait de se visualiser dans le temps, et dès lors réfléchir et voir les conséquences de ses actes, fussent-ils les plus primaires, comme celui d'exercer une force sur un objet afin de conquérir et maîtriser son espace vital. A noter que le bipède humain du vingtième siècle n'y est toujours pas parvenu, puisqu'il ne sait que le détruire.

Le monolithe noir, cubique, brut, et en même temps parfait, sera la pierre angulaire du film, à l'image d'un Christ venant du ciel, pourrions-nous dire, puisque chacune de ses interventions, va permettre un VIR-Age fondamental des perspectives de l'humanité en place, à chaque fois rendues un peu plus large, haute et profonde, donc un peu plus " spatiale ", de par sa présence instigatrice même.

Or ce genre d'intervention " divine ", est relatée identiquement dans de nombreuses traditions, contant les rencontres des civilisations avec leurs " dieux ", dont la fonction est principalement de stimuler un éveil à une conscience différente. Ainsi, ces voyageurs célestes, mais " venant d'une Terre lointaine " (sic), comme le dit Isaïe, vont donner à l'homme la possibilité d'évoluer.

Le fameux cube providentiel, de pierre noire, symbolisant un potentiel, va donc stimuler l'intelligence primitivement frustre de " l'homme/singe " et lui " suggérer " la " trouvaille " de l'arme, préfigurant l'outil (par l'arme, on en est encore tout de même à la base…). Dès lors, par cette aspiration et inspiration télépathique, il peut avec sa tribu défendre son territoire et se sédentariser, faire de la culture et de l'élevage.
La " culture ", l'" élevage " sont aussi à prendre au sens figuré de culture et d'élévation " de l'esprit ". La sédentarisation, elle, exprime la maîtrise du fond, d'un fondement qui apaise, et sur lequel va se développer une vie en commun dans un rassemblement. Ce mot en grec se disait : ekklésia. Mais nous ne parlons pas de celle qui pétrifia les paroles du Christ, dans des Temples noirs et froids !

Cette télépathie avec des êtres célestes, est un phénomène continu. L'homme est en effet un inspiré à son insu, en bien ou en mal. Mais ceci ouvre à d'autres considérations .


On peut en tout cas constater que grâce à cette " intrusion ", l'homme est passé du stade de l'attention à son espace vital, à une attention pour une nouvelle di-mension de son univers.

Dès lors, nous changeons de dimension spatio-temporelle, pour être transportés, et ce par la seule volonté de l'auteur, des milliers d'années plus tard. Comme si le seul fait pour l'homme-singe, d'avoir eu un regard différent, un éclair d'intelligence, avait été la condition d'une évolution immédiate et inéluctable à la fois de son être et de son milieu ambiant. Il y a ici comme une trans-mutation, et une bilocation de la scène, à la fois temporellement et spatialement, puisqu'en un instant, nous sommes passés de la Terre au temps préhistorique, à l'espace interstellaire, en l'année 2001.

Qu'est-ce à dire, sinon que Dieu (l'Auteur), maîtrise tout de l'Espace et du Temps, et respecte nos choix humains pour nous y inclure selon nos possibilités et évolutions. Le temps et l'espace ne sont pas limités pour Lui, et notre milieu ambiant est en même temps le symétrique de notre capacité à le réaliser, à en concevoir intelligemment l'harmonie, la beauté, ou à l'inverse, à en faire un Enfer, mais dès qu'on y fait un choix, ses conséquences sont nécessaires.


On apprend ainsi à ce moment du film, que le monolithe a été retrouvé, cette fois sur la Lune, et qu'une expédition est engagée pour l'étudier. Nous nous dirigeons donc pour cela vers le satellite.


Jean Sendy a analysé dans ses ouvrages, ce phénomène des civilisations qui, ayant reçu en un temps cosmique donné un message " divin ", finissent par se comporter " à l'image " des dieux qui les ont enseigné. Comme en allant au ciel, en civilisant des planètes, en faisant de la génétique, etc.
Comme par hasard, selon cet auteur encore, il y a de fortes présomptions pour que la Lune aie reçue ou reçoive encore sur son sol, des colons venus d'autres mondes que notre Terre, ceci étant appuyé par les études de nombreux intellectuels et des enquêtes établies à partir de photos et d'enregistrements pris lors des voyages Apollo de la NASA. Curieuse coïncidence. Peut-être Stanley Kubrick était-il lui aussi en télépathie avec cette idée.



Donc, le monolithe, retrouvé sur la Lune, y a été déterré (ou plutôt dé-luné) depuis un moment, mais il attendait que quelqu'un de " particulier " l'observe, le touche, l'étudie " sensiblement ", qu'il se le représente " matériellement ", comme ça avait été le cas pour l'homme/singe des siècles auparavant, lequel avait été le seul à ne pas avoir peur, et dès lors le cube avait pu " répondre ". C'est comme Dieu, qui peut rester une abstraction vide et creuse aux yeux des hommes, malgré qu'Il veuille être connu TANGIBLEMENT. Dieu, ce n'est pas seulement un espace abstrait ou une illusion de ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités, c'est tout ce qui est inclus en l'Espace Temps, c'est-à-dire : toutes choses, c'est la Nature, ce sont les étoiles, les papillons, les atomes, les fleurs, et aussi sa voix en toutes inspirations valables qui relatent ou éclaircissent ses mystères. St Paul le dit en introduction de son épître aux romains. Dieu désire être connu et reconnu après avoir été recherché à travers sa Création. Le Verbe ne s'est-il pas Incarné ?

Ainsi, le chercheur-découvreur, se trouve sur la Lune, face à notre monolithe, il tourne autour, inspecte, observe, et finalement le touche. Et CECI va provoquer une réaction de la part du cube, qui envoie alors un message vers… Jupiter.
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Sidney32
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MessageSujet: La symbolique du film   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitimeJeu 13 Mar - 1:20

Deuxiémes Partie :

Une expédition s'envole dans la direction de la planète géante qui ne porte rien de moins que le nom de Dieu. Car Jupiter, chez les romains, c'était Dieu, un Dieu jovial, jovis pater, un Dieu qui communique avec ses enfants, les guide, selon leurs capacités à Le comprendre, selon les époques, mais aussi avec chaque homme pris individuellement, en mesure de vivre cette aventure " spatiale ". Pour l'aider, un trait d'union faisant une liaison entre la Terre et le Ciel, lui est donné. Toujours : " Odyssée de l'Espace ".

Ce trait d'union c'est le Verbe, et le cube va dans le film réaliser ce trait d'union, destiné à remplir un " espace " vide.

Le Verbe est aussi écrit en cryptogramme DANS la nature, qui a elle aussi horreur du vide. Elle crée spontanément des énergies, des vibrations et des ondes au sein d'un espace artificiellement privé de toute matière, comme la parole qui est toujours une onde émanée d'un corps opaque. C'est encore " La lumière qui brille dans les ténèbres ".

Car le Verbe c'est aussi le Christ, ou l'inspiration divine, qui se révèle à différentes époques en fonction de l'avancement des sciences, des religions, des philosophies, des sociétés, des esprits enfin. Et comme par hasard, nous sommes aujourd'hui à une ère où tout peut être su et connu de ce qui en existe ou en a existé sur la surface de la Planète (depuis Mu et l'Atlantide) et finalement tout cela est traduit et diffusé par des ondes, des énergies, en lesquelles l'Univers entier se " révèle ", se montre être une vibration éternelle, immensément complexe, magique et alchimique.

Tout cela est donc le Verbe de Dieu Omni-présent dans l'Univers, qui re-présente par symétrie notre potentiel de créateur grâce à Lui, en nous. L'homme est en effet en partie à l'image de la Matière : Du cerveau, parfois appelé " caillou ", lui sortent toutes sortes d'idées, de sentiments, de pensées. C'est bien du langage, mais ce n'est pas encore du Verbe divin, parce qu'il ne relie pas, ne co-ordonne pas tout cela selon la trame d'harmonie de la Création. Sa vie intérieure est bien plutôt un chaos, une sorte de " vide " à remplir de l'Esprit du Verbe Créateur, c'est pourquoi sa pensée comme celle de Dieu, transcende l'espace et le temps afin qu'il en ordonne le contenu grâce à son langage, et retrouve ainsi ce Royaume perdu de l'Esprit. C'est donc en nommant puis en ordonnant les choses qu'il se fait dieu, " comme l'un d'entre nous ", dit Elohim dans la Genèse.

Bien sur l'humain terrien est libre, il a le choix et n'a lui pas horreur du vide. Au contraire, il peut parfois s'en délecter. Pourtant l'envers de VIDE, c'est DIEV, DIEU que nous reconstituerons par ce lien que nous ferons entre les choses et les êtres. Ce sera alors la création de l'EMMAnuel : Dieu avec nous, et une EMMAnation créatrice de Vie en TOUTES CHOSES. A ce moment, il n'y aura plus de cœurs ni d'esprits vides, car tout " parlera " de Dieu, ici, maintenant, toujours.

Pour ce faire, le voyage vers Jupiter comprendra une épreuve de taille : le meurtre de la machine à comportement humain nommée HAL. Ce combat symbolique entre l'homme/esprit et l'homme/machine, parce qu'en réalité elle ne donne que l'illusion d'être humaine, fera de nombreuses victimes, car elle dépossède l'homme de ses pouvoirs de décision, et elle le rend " esclave " de ses choix mortifères.
Il se trouve qu'en ajoutant aux lettres du mot " HAL " la lettre qui dans l'alphabet suit chacune des siennes, HAL donc, devient IBM. On trouve là l'image concrète de la mécanisation et de la virtualisation à outrance de nos vies, que l'on veut rendre cette fois non plus à l'image de celles du singe, mais, ce qui est peut-être pire, à l'image de la machine. Machine à laquelle, terrible paradoxe d'une civilisation à bout d'elle-même, à laquelle disons-nous, l'homme doit s'adapter !!!

C'est pourquoi il se doit, pour éviter ce nivellement bêtifiant, de maîtriser sa propre création, en être le maître, sinon, il devient un Dr Frankenstein qui se tuera lui-même de la main de ses propres œuvres délirantes. Ironie du sort (mais le sort à beau rôle), et recoupement intéressant, dans Frankenstein, il y a le nom " Einstein ", créateur involontaire de l'arme atomique qui pourrait détruire notre monde. Et si elles ne sont pas contrôlées par l'homme s'étant donné une conscience cosmique, responsable, ses œuvres deviennent non seulement mortelles pour le corps, mais aussi pour l'esprit, qui doit désormais changer très vite sa logique machinale, MESquinale (pauvre, médiocre), MESchante, en une logique vivante, riche, créatrice, imaginative, etc..

On a dit encore qu'IBM c'est le " computer ", qui par certains calcul, aboutit au fameux 666, nombre du combat entre l'homme/animal/machine : la bête, et l'homme libre, celui qui a de l'intelligence, de l'esprit, or toute cette odyssée est la conquête de la liberté des horizons investigués, l'homme sans elle restant " bête ", c'est-à-dire " une bête ", obéissant à ses seuls instincts et savoirs bornés.

HAL c'est donc l'homme mécanique, " calculateur ", esclave de ses passions, de ses mensonges et de ses vices, égoïste pour sa propre survivance, ses propres intérêts, ENFERmé sur lui-même, en ENFER ! Car l'enfer, c'est d'être sans horizon !

Ce mauvais homme est à tuer d'un meurtre à l'image de tous les meurtres initiatiques des traditions : une transmutation alchimique des mauvais choix en bons choix. Cette machine on le voit dans notre film, sera difficile à maîtriser, et à ce combat, il y aura un seul vainqueur, ce qui montre symboliquement que Dieu préfère la qualité de ses serviteurs à leur quantité. Il est dit en effet, et même dans les Evangiles, que grande est la porte qui mène à la perdition, et petite est celle qui mène à la vraie vie !

Après cette victoire par le rejet de l'élément négatif (mais néanmoins génatif puisque susciteur d'énergie), le héros arrive près de Jupiter, emprunte un passage, une tige dans laquelle il tré-passe pour finalement se loger dans une autre matrice, un peu particulière cette fois, puisque c'est une demeure.

Dans cette nouvelle matrice, notre homme va se découvrir lui-même en se voyant vivant simultanément dans toutes les époques à la fois ; il y apprend alors qu'il est aussi bien un passé et un futur se croisant en un présent, et pour cela toujours il est comme notre Univers, en multi-location et multi-temporalité : face à lui-même, ainsi à tous les âges de sa vie, il peut " se voir ", c'est-à-dire " Savoir " ce qu'il est : il en est capable, encore faut-il qu'il sache réveiller ce regard en lui. C'est sa conscience qui ne s'éteint plus une fois qu'il est en cheminement vers ce qu'il sait être son devenir de créateur divin, maître de l'Espace-Temps qui lui est confié.

D'ailleurs c'est pour tous les hommes la même " Odyssée de l'espace et du temps ", de la vie et aussi de la matière qu'il faut maîtriser, même quand on croit que tout est maîtrisé. C'est ce que signifie ce verre qui se brise, alors que dans la maison tout repose dans un calme apparent. Car toujours la Vie est là pour nous montrer Son mouvement, et l'aventure de l'existence.

Ce verre est aussi le signe de ce temps qui passe pour l'homme dont les forces déclinent. Et c'est à cet âge d'humilité obligée, après toutes ses découvertes, et avant son ultime " initiation ", que le " cube " réapparaît.


Ecce homo, voilà l'homme, passant de la technique purement pragmatique à la science qui l'amène sur la Lune, puis de celle-ci à un " passage " lumineux vers la philosophie, la Métaphysique, et la découverte scientifique que la Matière est spirituelle, pour qu'il puisse conclure que la Vie de l'esprit continue ailleurs, sur d'autres plans, afin qu'il aille, avec ce don magnifique qu'est sa pensée créatrice, encore et toujours plus loin.

C'est justement en cette scène de " fin de temps " de réflexion, que le cube va réapparaître et faire face à notre héros, comme une nouvelle " matière à réflexion ". En effet il s'y réfléchit au point de l'incorporiser. N'est-ce pas ce qui se produit, lorsque nous faisons face à un miroir ? Mais lui, il est passé de l'autre coté de ce miroir…

Le cube représente alors à ce niveau du film la Matière brute, la Matrice qui suscite, instigue la pensée de l'homme à découvrir le substant-ciel du Cosmos, et donc le subsiste-en-ciel : qui est en même temps : lui-même, dieu Eternel, s'il sait s'y trouver et s'y voir. Connais-toi toi même et tu connaîtras l'univers et les dieux ! Or se connaître, mesdames et messieurs les newageux (nuageux ?) nombrilistes, c'est connaître sa vanité. C'est tout.

Le cube de Matière Noire est alors destiné à représenter symboliquement notre Mater noire, Mère Vierge en Parthénogenèse, puisque pleine de potentiel de Vie, phalliquement dressée, et organisant l'incubation humaine afin qu'il se fasse dieu. Autrefois, les Vierges noires étaient souvent représentées accompagnées de symboles phalliques. Les premières auraient d'ailleurs dérivé des … menhirs, qui eux aussi sont de la pierre, c'est-à-dire de la terre, qui insémine la Terre. Et tout cela pour susciter l'homme à se découvrir lui-même. L'homme, c'est donc de la Terre (Adama = Homme, humus, humain) qui doit canaliser ses énergies et ses rythmes. C'est de la Terre en parthénogenèse, en auto-génération de lui-même par lui-même, etc.

Cet homme-pierre est alors bien sur " Matière à réflexion ", " Matière en réflexion ", face à lui-même pour son évolution, parce qu'en lui est la capacité de passer d'un état à l'autre par des portes successives. Avez-vous remarqué que ce monolithe pouvait ressembler à une porte, menant toujours à une autre di-mension de la Vie, et en une autre demeure ? Et cette demeure est faite de pierre, de terre, c'est un habitat réconfortant, rassurant, protecteur et pro-tecteur ! Et c'est de cette tection cependant qu'il sera suscité à sortir afin de découvrir un autre aspect du Réel.

Il y a alors pour lui IN OVATION, puisqu'il se retrouve dans un œuf, symbole de naissance perpétuelle, et c'est cela sa résurrection. C'est pour lui (et pour nous qui suivons le film), le fin d'une initiation, et un commencement vers autre chose. C'est encore et toujours donc, une alchimie, c'est-à-dire un changement de corps, de temps et " d'espace ". Décès, de "decedere", signifie d'ailleurs : sortir de ! Sans commentaire. Voilà comment le Verbe inspire.


L'Odyssée de l'Espace, c'est l'Odyssée de l'Esprit humain qui passe d'une vision plane à une vision globale, lumineuse et VOL-Lumineuse des choses dans une Science qui lui permet de s'expanser et de S'INNOVER LUI-MEME, par un passage et une résurrection de la science classique des quantités à une science en qualités, belle, bonne et bénéfique car tout y est vu en profondeur, sentimentalement.
Petit à petit il acquière alors une sagesse et une amplitude de sentiment, dans un Espace-Temps en croissance dans l'Univers-Dieu, paradoxalement lui aussi de plus en plus complexe et subtil, qui lui fera acquérir le sentiment de l'Eternité. Alors il est re-suscité, il est rentré au Royaume des cieux qui était " en lui-même ".



La fin du film nous fait imaginer un retour sur Terre de notre héros devenu fœtus, qui de ses yeux immenses, con-temple ce Temple qu'est la Terre-Mère. Dans cet Espace cosmique ma-tri-ciel, il semble vivre en parfaite harmonie avec le rythme, les ondes et les vibrations célestes.
Il " naît avec ", co-naît l'œuvre Gigogne du Grand Architecte des mondes en s'incluant en elle et en se préparant peut-être à présent à être le futur messager instructeur de cette fabuleuse expérience homo-divine, du sentiment de l'éternité désormais acquis.



Voici en exergue, et pour finir, quelques calculs qui permettront de recouper nos dires : ODYSSEE DE L'ESPACE = 162 = LE COMMENCEMENT EN 2001 = C'EST L'ERE DE L'HOMME = MAITRISE DE LA VIE = PRESENCE DU VERBE = LE CONTACT CELESTE = LE MESSAGER DE DIEU = LE RETOUR DE DIEU = LE DIVIN MESSAGER = LE MISSIONNAIRE, etc.…



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MessageSujet: Re: 2001, l’odyssée de l’espace   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitimeMer 19 Mar - 11:30

Merci a toi Sidney32 pour ces precisions, 2001 l'odyssée de l'espace est pleins de messages,
mais la mauvaise nouvelles c'est que Arthur C. Clarke nouvelliste britannique de Science-fiction et notament sa trilogie d’anticipation L’odyssée De L’espace adapté par Stanley Kubrick. est décédé dans la nuit, au Sri Lanka à l’âge de 90 ans.
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MessageSujet: Re: 2001, l’odyssée de l’espace   2001, l’odyssée de l’espace Icon_minitime

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