starwars, fan?

salut a tous et a toutes!
je suis tout nouveau sur le forum.
j'ai eu l'idee de laisser un topic concernant le film starwars, etant fan de film.mais je me suis toujours pose la question, qu'est qu'un fan?j'aime starwars pour certaines raisons, j'adore les effets speciaux, l'histoire, les idees vehiculees par ce film. mais je ne suis pas "fan" au point de camper devant un cine pendant 40 jours, ou encore collectionner des figurines les laissant dans leur emballage pendant 20 ans juste pour leur faire prendre de la valeur et pouvoir les vendre.je ne pense pas qu'on puisse, qu'on doive confondre appreciation et mercantilisme.apres je peux conprendre que chacun ait son point de vue, et je le respecte. c'est le but de ce topic, j'invite ceux qui sont dans le meme etat d'esprit que moi, mais egalement et surtout ceux qui en pensent le contraire afin d'en discuter en toute convivialite.que ce soit d'ailleurs sur starwars ou pas, sur d'autres films.
venez nous dire ce que vous en penser.

alors a bientot?

salut jack content que tu sois là...
alors voilà , pour la starwarsmania dont tu parle je crois que c'est très comprehensible si on prend en concideration une chose très importante, d'abord le succé de la double trilogie vient d'une structure très mythologique de son l'histoire, il suffit de savoir que le mythe (et precisement le complexe) d'oedipe qui est commun a tt etre humain est très flagrant dans l'histoire, le fils qui a su grader ca relation avec la nature ( la force ), donc jedi , contre le pere qui lui a penché vers le coté obscure de la force ( le diable ) pour justement sauver sa famille et ses enfants (donc et juste pour ca il merite une mort honorable, et surtt pas des mains de son fils, se qui deculpabilise tt spectateur qui s'identifie au personnage), tt ca explique bien l'excés de zele (pour reprendre le terme de notre chere sweety) d'une generation assez en proie a ce phenomene qui est le complexe oedipien, ou les plus agés qui eux ont le mm probleme mais latent ( secret )...
la legende ou le mythe sont l'heritage d'un inconscient collectif très ancré, les legendes et les mythes se basent sur les symboles ( le cinéma aussi ),
et tout les succés du cinéma ont la structure du mythe, comme exemple je cite les pirates des caraibes, le da vinci code ( et surtt le livre) gladiator, troie, harry potter, sans parler de tout les héros des comics ( les spiderman & co ).... l'idée du sauveur qui elle aussi est l'heritage d'un inconscient collectif se fait ressentir sur bcp de film a succé de john wayne a arnold schwarznegger ou autre bruce willis........
quand au fanatisme, je le definirais comme etant le reve qui prend le dessus sur la realité, un certain ideal qui n'est pas reel mais qui dans l'imaginaire du fan prend une ampleure demesuré, je dirais que ce n'est pas très condamnable....
et voilà, a cause de toi jack je me fait psycahnaliste au lieu de cinéfile...
j'espère que ca ne va pas m'attirer les foudres de mes membres au autres ( fans ) de cinéma

j'espere que ta consultation n'est pas tres chere...
lol

pour psychanalyser les films ?...rien...
je met tjr les films sur le divan avec plaisir et mm avec extase....
et quand je commence a le faire c 'est une mission impossible de m'arreter... :winje:

donc pour toi horus les fans de films sont des personnes bonnes pour la camisole ?? eh ben merci mnt je sais se que je dois faire ...d'abord t'arracher la tête et l'empailler...ca fera un joli decors
faut dire quand mm que g jamais vu starwars de ce point de vu...et t'as pas tt faux...c mm très interessant..
mais dis moi tu parle du complexe d'oedipe !! ca c surtt pour les mecs...et qu'en est-il pour les filles fans de star wars ??

salut a tous!
je ne sais pas si on doit ou on peut faire une disctinction de sexe concernant les fans. je pense qu'il y a des fans c'est tout.
apres tout, le mot "fan" est bien le derive du mot "fanatique", c pour cela qu'il faut faire la part des choses entre les 2 kan on dit qu'on est fan de quelque chose ou de quelqu'un.
horus n'a pas tort sur un point, kan il dit que cette generation de gens dont on parle se cherche des reperes a travers des films ou des livres.

tu vois jack...jt'avais prevenu , je vais finir comme decore sur une cheminé pfffffffffffffff...
c'est pareille pour les filles aussi lydia, pour la princese amidala elle tombe amoureuse du chevalier (jedi) qu'est anakin skywalker, l'archétype du prince charmant qui sauve la princesse ....et pour la princesse léa elle tombe amoureuse de la canaille qu'est han solo en superposition de l'image de son pére qui a balancé vers le coté obscure, donc ca colle bien. ya la version conte de fee et la version complexe d'oedipe y'a qu'a choisir...
voilà..

alors là rien a dire, la prochaine fois je regarderais la série autrement

salut myrna! tu parles de quelle serie? starwars?

moi personnellement, je trouve la serie des star wars un peu trop.....enfin....les sabres laser et tout le matos......tu vois se que jveux dire !!!! c'est un peu débile tout ca


je sais, je sais !!!!!!

non yara, je ne vois pas. lol!
c'est quoi qui te deplait ds cette serie exactement. c'est bien d'avoir l'avis de quelqu'un qui n'aime pas et pas seulement de ceux qui aiment. en tout cas, bienvenu sur ce topic.

je prefére blade runner dans le genre....c'est plus credible et de loin moins factice que starwars.

Star Wars en série télé....
Les
premières images de la future série "Star Wars : The Clone Wars" a été
dévoilée. Yoda, Obi-Wan et leur armée reprendront leurs sabres à partir
de 2008.



la guerre entre les Jedis et les droïdes continue de
faire rage, dans l'univers de Star Wars. Après Clone Wars, de 2003 à
2005, les aventures des chevaliers Jedi connaîtront prochainement une
nouvelle adaptation animée avec The Clone Wars.


Tout
en images de synthèse, l'action de ce projet se déroulera entre Star
Wars II et Star Wars III et comportera au moins 100 épisodes, selon
George Lucas. Le site officiel de la saga vient d'en dévoiler le
trailer !

La diffusion aux USA ne débutera pas avant 2008 !


c'est lydia qui va être contente...mais au fait elle est ou lydia ???

lydia est en nouvelle calédonie voire son frère...vive les vacances

bonjour,
hello DR Cox !!! voici un truc qui va interesser les fan de la saga, un truc revolutionnaire :::

Premiére partie :

La récente sortie en DVD de la première trilogie Star Wars, attendue depuis une éternité par des fans de plus en plus désenchantés, a été l'occasion d'un rappel général dans la presse de la place centrale qu'occupe depuis maintenant un quart de siècle l'œuvre de George Lucas dans l'imaginaire culturel d'une bonne moitié des habitants du globe. Forcément, les mêmes arguments ont été ressortis pour tenter de donner des explications au phénomène. Parmi les plus entendus : effets spéciaux bluffants et vision enfantine de la lutte du Bien contre le Mal. Pourtant, les résultats en demi-teinte de l'Episode II au box-office (largement dépassé par le Spider-man de Sam Raimi) et, surtout, le mépris complet affiché par les fans de la première heure pour les nouveaux volets sont là pour montrer que la fascination générale, toujours pérenne, pour les authentiques Star Wars tient à autre chose.



Comme toutes les œuvres entrées dans la légende (Autant en emporte le vent, Titanic et cie), les premiers opus de la saga lucasienne doivent plus sûrement leur triomphe planétaire à un faisceau complexe d'éléments divers, dont certains, comme par hasard, ont totalement déserté la nouvelle trilogie. Citons dans le désordre (liste non exhaustive) : des personnages mémorables, le design fabuleux du brillant Ralph McQuarrie, un jeu de références disparates mais incroyablement cohérentes (recette miraculeuse reprise par les frères Wachowski, avec d'autres ingrédients) ou encore la musique opératique de John Williams, qui signa la résurrection du symphonique grandiose à Hollywood.



Une des sources certaines du succès des Episodes IV, V et VI mérite peut-être un peu plus d'attention que les autres, car elle se trouve à l'origine même de leur mise en chantier. Absolument fondamentale donc, elle a pourtant échappé à la vigilance de bon nombre d'observateurs. La faute sans doute à quelques préjugés qui nous font dire que « Star Wars, c'est de la S.F. », sous prétexte qu'ont y voit des vaisseaux spaciaux futuristes. Pourtant, la légendaire formule « Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine », qui ouvre chacun des films, ne contredit-elle pas cette affirmation ? Et ne nous livre-t-elle pas un précieux indice sur le genre véritable auquel appartient la saga ?



LE POUVOIR DU MYTHE

En 1977, au moment de la sortie du premier Star Wars, George Lucas répondait ainsi aux journalistes qui lui demandaient pourquoi il avait réalisé le film : « parce qu'une génération entière est en train de grandir sans contes de fée ». Plus tard, il ajoutera : « Je voulais faire un film pour enfants qui renforcerait la mythologie et introduirait une espèce de morale fondamentale ». Avant d'entrer au département cinéma de l'USC, Lucas a un temps suivi des cours et sciences sociales et d'anthropologie. Fasciné par le pouvoir d'évocation des contes et des mythes, il découvre les travaux essentiels de Joseph Campbell (1904-1987) sur le sujet, et en particulier son œuvre phare, Les héros sont éternels (The Hero with a Thousand Faces, 1948), qui met en valeur le retour obsessionnel des mêmes motifs dans les récits de civilisations pourtant fortement éloignées dans le temps et l'espace(1).


Joseph Campbell

« Il ne serait pas exagéré de dire que le mythe est l'ouverture secrète par laquelle les énergies inépuisables du cosmos se déversent dans les entreprises créatrices de l'homme. Les religions, les philosophies, les arts, les formes sociales de l'homme primitif et historique, les principales découvertes de la science et de la technologie, les rêves mêmes qui troublent le sommeil proviennent du cercle magique et fondamental du mythe » écrit Campbell dans les premiers pages de son ouvrage. De cette idée, le mythologue en concluait qu'une société moderne privée de légendes et d'Histoire (au hasard, les Etats-Unis) aurait un mal fou à intégrer ses individus, éternels «Peter Pan condamnés à demeurer inachevés ». En jeune padawaan soucieux d'appliquer le savoir transmis, Lucas aurait-il tenté, avec Star Wars, d'offrir aux jeunes Américains de son époque une expression nouvelle du « Grand Mythe » perdu si cher à son mentor ? Il n'est pas interdit de le penser. Au-delà du nombre impressionnant de motifs empruntés aux récits merveilleux (princesses, chevaliers, magiciens et créatures fabuleuses), c'est la structure narrative, surtout, qui nous chuchote les intentions réelles du cinéaste. Pour s'en convaincre, quelques intitulés de chapitres de « L'aventure du héros », première partie des Héros sont éternels, joliment évocateurs : « l'appel de l'aventure », « le refus de l'appel », « l'aide surnaturelle », « le ventre de la baleine », « la rencontre avec la déesse », « la délivrance venue de l'extérieur », « la réunion au père », « le don suprême », « la fuite magique ».

Mais pour ambitieux qu'il soit, le pari de Lucas était-il inédit ?
UN ANNEAU POUR LES GOUVERNER TOUS
[Selon Vincent Ferré, auteur de Tolkien, sur les rivages de la Terre du Milieu, John Ronald Reuel Tolkien, professeur d'anglo-saxon à l'Université d'Oxford passionné de linguistique et de folklore, « était frappé par l'absence d'une mythologie anglaise, propre à son pays » et souhaitait livrer au public britannique du vingtième siècle « une mythologie littéraire qui viendrait remplacer l'absence d'une mythologie au sens propre, d'un mythe »(2). Tiens donc ! Cela ne vous rappelle rien ?



Ayant décidé de prendre les choses en main, et accompagné dans sa mission par d'autres fondus de fantasy (notamment C.S. Lewis, l'auteur des Chroniques de Narmia, prochainement adaptées au cinéma), Tolkien n'aura jamais cessé jusqu'à sa mort en 1973 d'apporter de nouvelles pièces à l'œuvre de sa vie : l'élaboration d'un univers complet, baptisé Terre du Milieu, avec sa géographie, son Histoire, ses civilisations, ses langues. Cycle central de cette magistrale création, la trilogie du Seigneur des anneaux, (1954-1955), qui finit par s'imposer avec le temps comme l'ouvrage le plus lu au vingtième siècle dans les pays anglo-saxons, juste après la Bible. Rien de moins. Bien évidemment, la réussite exemplaire de Tolkien s'est présentée à Lucas comme un parfait modèle à suivre quand il a été question de donner naissance une nouvelle mythologie moderne. Un modèle tellement parfait, même, qu'il fut tenté un temps d'en acquérir les droits. Ces derniers étant déjà détenus par Saul Zaentz (producteur de l'adaptation - inachevée - du pavé en film d'animation par Ralph Bakshi en 1978), il a été contraint d'y renoncer et s'est alors replongé dans la longue écriture (quatre ans) de son propre récit féerique.

Mais, il fallait s'y attendre, le bonhomme n'a pas pu s'empêcher de puiser des éléments entiers du Seigneur des Anneaux pour les réinjecter dans Star Wars (puis, plus tard, de façon nettement moins déguisée dans Willow). Ainsi, au cœur des deux récits, nous retrouvons cette idée terrifiante d'un Mal corrupteur et insidieux auquel il faut apprendre à résister. Tolkien comme Lucas parlent finalement moins de la lutte contre les Ténèbres que de la difficulté de faire le choix du Bien quand tout espoir semble avoir disparu. Tous deux placent leurs héros en situation de doute et d'échec, et leur confèrent par là même une complexité humaine aussi inattendue que bienvenue.

Un examen un plus attentif de la structure générale dévoile quant à lui de réelles analogies dans le récit. Rien à priori de surprenant là-dedans. Tolkien, en mythologue averti, connaissait parfaitement les grandes étapes de « l'aventure du héros » mises en valeur par Campbell, mais avait choisi, contrairement à son confrère américain, la forme fictionnelle pour leur donner vie à nouveau. Là où les choses commencent à devenir réellement troublantes, c'est quand nous retrouvons, à l'identique ou presque, les mêmes péripéties, les mêmes enjeux et la même caractérisation des personnages. Han Solo par exemple, évoque bien souvent le Rôdeur Aragorn : il fait la rencontre du héros dans un lieu de boisson, suscite d'abord une certaine méfiance avant de se révéler un valeureux compagnon, et épouse une princesse à la fin. Et quand le mercenaire au grand cœur s'éloigne de son modèle, c'est pour se rapprocher d'autres personnages de la trilogie de l'Anneau, comme Boromir (ils commettent par faiblesse un acte très peu noble, qu'ils parviennent à racheter in extremis) ou Frodo (tous deux sont changés en "statue" suite à une trahison).



Alors que les autres mythes convoqués par Lucas (Œdipe, Beowulf, Arthur) n'interviennent dans leur particularité que le temps de quelques scènes (idem pour ses autres sources d'inspiration : les serials, les westerns, l'Histoire antique et moderne, sa propre jeunesse), les références à l'œuvre de Tolkien semblent, elles, s'imposer sur la durée. Alors, Star Wars, transposition galactique du Seigneur des anneaux ? Simple variation ? Hommage ému à un maître à penser ? Pour en décider, rien de tel qu'une petite ballade au travers des récits respectifs des deux grandes trilogies féeriques du vingtième siècle. Allez hop, une petite bouchée de lembas, Un bon verre de jus de Jawa, et en route !

(1) Lucas et Campbell finiront par se rencontrer et se lier d'amitié. Quelques mois avant la disparition de Campbell, le créateur de Star Wars invitera au Skywalker Ranch celui qu'il appelait affectueusement son "Yoda" pour enregistrer une série d'entretiens, réunis dans un ouvrage, Le pouvoir du mythe.

(2) Cité in Dossier J.R.R. Tolkien, Les Inrockuptibles, n°317

Deuxiéme partie :



LA LUTTE DU BIEN CONTRE LE MAL ET LA NAISSANCE D'UN ESPOIR

« Une galaxie lointaine, très lointaine » est agitée par les violents combats que se livrent l'Alliance Rebelle (le Bien) et l'Empire Galactique (le Mal). Ce dernier vient d'achever la construction de l'Etoile Noire, une terrifiante arme de guerre capable de détruire une planète entière. Or, la Princesse Leia est parvenu à dérober les plans de la station spatiale. Si elle parvient à les transmettre à la Rébellion, celle-ci aura une chance de remporter sa première victoire. Si elle échoue, les forces du Bien seront définitivement anéanties.

Il y a 3000 ans, au cours du Deuxième Age, le Bien et le Mal se sont affrontées en Mordor, sombre royaume de Sauron, le Seigneur des Ténèbres. Une grande partie de sa puissance provenait de l'Anneau Unique qu'il portait à son doigt, gouvernant tous les Anneaux de Pouvoir, confiés aux différentes races de la Terre du Milieu. Alors que tout semblait perdu, un Homme, Isildur, Prince de Gondor, est parvenu à arracher l'Anneau à Sauron. Défait, le Seigneur des Anneaux s'est retiré dans la Forêt Noire. Isildur a alors eu l'occasion d'anéantir définitivement le Mal. Il lui suffisait de jeter l'Anneau dans la crevasse d'Orodruin, la Montagne du Destin (Mount Doom en version originale), là où il fut forgé.

UN OBJET PLUS PRECIEUX QU'IL N'EN A L'AIR PASSE DE MAINS EN MAINS

Près de Tatooine, le vaisseau de la Princesse est attaqué par un croiseur interstellaire. Avant d'être faite prisonnière, elle confie les plans volés à la mémoire de R2-D2, un petit droïd, et lui donne l'ordre de retrouver Obi-Wan Kenobi, la seule personne sur Tatooine qui saura rejoindre l'Alliance. R2-D2 et C3P-O, le droïd qui l'accompagne, sont capturés par un tribu de Jawas, qui s'empressent de les revendre à un fermier, Owen Lars. Ignorant la valeur de ses dernières acquisition, Owen compte sur les droïds pour l'aider dans son travail. R2-D2 démarre bien mal sa mission.

Isildur, tombé sous l'emprise de l'Anneau, a refusé de le jeter dans la Montagne du Destin et s'en est servi pour asseoir son propre pouvoir. Sauron n'a donc pas été détruit, et attend son heure pour se manifester à nouveau. Des années plus tard, Isildur s'est fait tué dans une embuscade près du Grand Fleuve Anduin. L'Anneau y est tombé, et y est resté. Les siècles ont passé. Un Hobbit, Smeagol, l'a sorti de l'eau par hasard, et est, à son tour, tombé sous sa coupe. Ignorant tout de son pouvoir et de son histoire, il s'est retiré dans les Monts Brumeux pour y vénérer son trésor. Jusqu'à ce que Bilbo Baggins, un Hobbit parti à l'aventure, le lui arrache et le ramène dans la Comté (the Shire en anglais). Bien loin de la Montagne du Destin.

PRESENTATION DU HEROS

Owen Lars est "l'oncle" d'un jeune homme, Luke Skywalker, qu'il a recueilli après la disparition de ses parents. Luke a passé toute sa vie sur Tatooine. « S'il existe un point central dans cet univers, tu es sur la planète qui en est le plus éloignée » dit-il à C3P-O. Il rêve d'entrer à l'Académie des pilotes et de se joindre à la Rébellion.

Bilbo a élevé Frodo Baggins, son jeune cousin (qui le nomme néanmoins "oncle") après la mort de ses parents. Frodo n'a jamais quitté la Comté, une région bucolique et oubliée du monde, à l'Ouest de la Terre du Milieu. Il aurait aimé accompagner Bilbo dans ses aventures.

UN VIEIL HOMME ETRANGE

Alors que Luke répare R2-D2, un court fragment des informations cachées dans la mémoire du droïd lui est révélé. Il s'interroge sur un possible lien entre Obi-Wan Kenobi et Ben Kenobi, un vieil homme aux origines mystérieuses qui vit en ermite dans le désert et fait peur aux habitants des environs.



Hobbiton (Hobbitbourg), où vivent les deux personnages, s'apprête à célébrer le 111e anniversaire de Bilbo. Celui-ci a invité un de ses vieux amis, Gandalf le Gris. Il ne s'agit pas d'un Hobbit mais d'un vieil homme à la longue barbe, venu d'on ne sait où, et qui suscite la méfiance dans le voisinage.

MYSTERIEUSE DISPARITION ET RENCONTRE

Dans la nuit, R2-D2 s'enfuit pour s'acquitter de sa mission. Luke, craignant la réaction de son oncle, part à la recherche du droïd et s'aventure dans la mer des Dunes, où il fait la rencontre de Ben Kenobi. Ce dernier le conduit dans sa demeure.

Au cours de la fête, Bilbo disparaît comme par enchantement (il s'est tout simplement passé l'Anneau au doigt). Après avoir calmé les Hobbits paniqués, Frodo rejoint Bag End (Cul-de-sac), la demeure de son oncle. Il y retrouve Gandalf, seul.

L'OMBRE DU PASSE ET L'APPEL DE L'AVENTURE

Ben apprend à Luke la vérité sur ses origines (il est le fils d'un Jedi) et lui confie le sabre laser de son père. Il évoque ensuite son ancien disciple, un Jedi plein de promesses, qui a succombé au pouvoir du Côté Obscur, est devenu en partie machine et a adopté le nom de Darth Vader. Il est aujourd'hui l'allié de l'Empereur. Selon Obi-Wan, ce n'est pas le hasard qui a amené R2-D2 dans la demeure de Luke. Le jeune homme doit devenir un Jedi à son tour. Il lui demande de quitter Tatooine, pour l'accompagner sur Alderaan, une planète pacifique liée à l'Alliance, et être initié aux voies de la Force.

Gandalf explique à Frodo que son oncle ne reviendra jamais plus dans la Comté. Il a décidé de revoir les Monts Brumeux avant de mourir. Il lui laisse en héritage sa demeure de Bag End et son anneau. Les années passent. Gandalf, reparti depuis longtemps vers des contrées lointaines, revient voir Frodo et lui fait de nouvelles révélations. Il a effectué de longues recherches sur l'Anneau, et raconte son histoire. Il évoque en particulier le sort tragique de Smeagol, qui, ravagé par le pouvoir de l'Unique, s'est transformé en créature squelettique et malfaisante, connue sous le nom de Gollum. Plus tard, dans le récit, Gandalf découvrira que Saruman le Blanc, le supérieur de son ordre (il est un Istari, autrement dit, un puissant magicien) a trahi la cause du Bien et s'est rallié à Sauron. Pour l'instant, Gandalf le Gris demande à Frodo de devenir momentanément le Porteur de l'Anneau. Il lui faut le conduire jusqu'à Rivendell (Fondcombe en français), où vivent les Elfes, une race sage et juste. Là bas, un Conseil, présidé par le Seigneur Elrond décidera qui ira jusqu'en Mordor jeter l'objet dans la Montagne du Destin.

LES ENVOYES DU MAL

Une patrouille de stormtroopers a été envoyée sur Tatooine. Sa mission : retrouver coûte que coûte le droïd qui détient les plans volés. Les agents de l'Empire n'hésitent pas à massacrer la tribu de Jawas qui a capturé R2-D2 ainsi que les parents adoptifs de Luke.

Sauron a recouvré une partie de sa puissance et a réinvesti le Mordor, son royaume ténébreux. Il souhaite ardemment retrouver l'Unique, pour étendre à nouveau son pouvoir sur la Terre du Milieu. Gollum, capturé et torturé, a livré le nom de celui qui a volé l'Anneau. Aussitôt, les Nazgûl, neuf spectres aux ordres de Sauron qui ont pris l'apparence de cavaliers noirs, se lancent en direction de la Comté. Ils doivent retrouver l'Unique et tuer son détenteur.

LE DEPART LIE A LA DISPARITION DE L'ONCLE

Luke refuse de quitter Tatooine. Son oncle et sa tante ont besoin de lui à la ferme. De retour chez lui, il découvre leurs cadavres. Rien ne le retient plus sur sa planète natale. Il décide de partir.

Frodo prend peur devant la responsabilité qui lui est confiée, trop grande pour un simple Hobbit. Cependant, la perspective de retrouver Bilbo quelque part sur sa route lui donne le courage de partir.

COMPAGNONS DE ROUTE

Luke, Ben, R2-D2 et C3P-O arrivent à Mos Eisley. Là, ils comptent trouver un pilote qui accepte de les conduire à Alderaan. Ils parviennent à échapper à l'attention des agents de l'Empire présents dans l'astroport.

Frodo s'est trouvé trois compagnons pour l'accompagner : Sam Gamegie (son jardinier), Meriadoc (Merry) Brandybuck et Peregrin (Pippin) Took (ses deux jeunes cousins). Les cavaliers noirs viennent d'arriver dans la Comté. Les quatre Hobbits s'aperçoivent de leur présence et réussissent à leur échapper en faisant maints détours. La Comté est bientôt derrière eux. Ils entrent de nuit dans le village de Bree.

L'ART DE LA DISCRETION

Ben et Luke pénètrent dans le Cantina, un bar mal famé, rempli de créatures toutes plus étranges les unes que les autres. Luke est agressé par deux ivrognes. Ben intervient, sabre laser à la main, et tranche le bras de l'un d'entre eux. Un témoin de la scène sort discrètement du bar et s'empresse d'aller alerter les Troupes de Choc.

Les quatre Hobbits entrent dans l'Auberge du Poney Fringuant. Pendant le dîner, Frodo boit un peu trop et met par mégarde l'Anneau à son doigt. Il devient aussitôt invisible. Stupeur dans la salle. Dans la nuit, un homme raconte le spectacle auquel il vient d'assister aux cavaliers noirs, qui viennent de surgir dans Bree.

AUXILIAIRE

Dans la Cantina, les deux fugitifs font la connaissance d'un Wookie, Chewbacca, qui les conduit auprès du contrebandier Han Solo. Ce dernier accepte de les mener à Alderaan. Luke se montre d'abord méfiant, mais Solo ne va pas tarder à dévoiler une nature généreuse et héroïque. Les deux hommes deviendront les meilleurs amis du monde.

Frodo, après son "exploit", est interpellé par un des hommes présents dans la salle. Il s'agit d'un Rôdeur, nommé Grand-Pas (Strider en version originale). Il dit connaître Gandalf et avoir été désigné pour les escorter jusqu'à Rivendell. L'homme, taciturne, énigmatique et ténébreux, ne suscite guère la confiance. Sa véritable identité sera très vite révélée. Il est Aragorn, héritier d'Isildur et roi de Gondor. Complexé par la faiblesse de son aïeul, il a fait le choix de l'exil et d'une vie simple. Son cœur pur et son talent à l'épée feront de lui la personne la plus aimée (avec Gandalf) des Hobbits.

FUITE ACCELEREE

Le petit groupe se retrouve dans le hangar du vaisseau de Han Solo. A ce moment précis, les Troupes de Choc surgissent. Le Faucon Millenium parvient à décoller. Dans l'espace, il se retrouve face à deux croiseurs interstellaires. Le vaisseau leur échappe en se lançant dans l'hyperespace.

Sur le Mont Venteux, les Hobbits et le rôdeur subissent l'attaque des Nazgûl. Aragorn les met momentanément en déroute. Frodo est grièvement blessé. Le groupe fuit aussi vite qu'il peut vers Rivendell. Survient Glorfindel, un Elfe, qui place Frodo sur son destrier blanc et galope à toute vitesse vers la cité. Les Nazgûl manquent de le rejoindre, mais ils sont emportés par les eaux du gué de Bruinen, brusquement devenues furieuses.



COSMOPOLITISME

Le Faucon Millenium, qui vole vers Alderaan, abrite six compagnons d'origines diverses : trois humains, Luke Skywalker, Obi-Wan Kenobi et Han Solo, un Wookie, Chewbacca, et deux droïds. R2-D2 et C3P-O. Ces derniers se révèlent aussi inséparables que chamailleurs. Durant les combats à venir, ils resteront essentiellement à l'écart, apportant parfois leur aide.

Au cours du grand Conseil de Rivendell, Frodo accepte de porter l'Anneau jusqu'en Mordor. Huit personnes sont désignées pour l'escorter : Sam, Merry et Pippin (ses trois amis Hobbits), Aragorn et Boromir (deux Hommes), Legolas (un Elfe), Gimli (un Nain) et Gandalf le Gris (un Istari, aux origines obscures). Les neuf compagnons (le même nombre que les Nazgûl) forment ainsi la Communauté de l'Anneau. Les Nains et les Elfes se vouent une animosité réciproque. Legolas et Gimli commenceront par se méfier l'un de l'autre, avant de devenir, grâce aux nombreuses aventures qu'ils vont vivre ensemble, les meilleurs amis du monde. Merry et Pippin, de petite taille et peu habitués aux choses de la guerre, ne participeront guère à l'action, mais sauront, quand il le faut, brandir une arme.

DANS LA GUEULE DU LOUP

Alors qu'ils jaillissent de l'hyperespace, nos héros découvrent qu'Alderaan a été réduite en poussière par l'Etoile Noire. La station spatiale, restée sur les lieux du crime, attire le Faucon Millenium avec son puissant rayon tracteur et l'absorbe. Une seule solution pour se sortir de ce mauvais pas : s'enfoncer dans les entrailles du monstre, grouillantes d'agents impériaux, et trouver la source du rayon. Obi-Wan s'acquitte de cette périlleuse tâche. Luke, Han et Chewbacca se lancent à leur tour dans le dédale de couloirs, afin de libérer la Princesse Leia, emprisonnée dans le quartier des condamnés à mort.

Les membres de la Communauté de l'Anneau sont en route pour le Mordor. Alors qu'ils franchissent le haut col de Caradhras, Saruman, depuis sa forteresse d'Isengard, déclenche d'une série d'avalanches qui les empêchent de poursuivre leur route. Gandalf propose alors de redescendre dans la vallée et de passer par la Moria, un gigantesque réseau de galeries creusées par les Nains sous les Monts Brumeux.Les compagnons, en pénétrant dans ce qui ressemble à une cathédrale souterraine découvrent que les lieux ont été envahis par les serviteurs de Sauron. Un événement les empêche de rebrousser chemin. La Communauté va donc devoir progresser quatre jours durant dans le repaire du Mal.